LE 17 JANVIER le tribunal de grande instance de Bobigny condamnait Alain Soral à un an de prison ferme, officiellement pour insultes et provocation à la haine raciale, en réalité pour s’être simplement défendu sans courber l’échine lors d’un précédent procès, en mars 2018, devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris. C’est en effet la déclaration finale qu’il fit à l’audience et qu’il reproduisit sur son site, Egalité et Réconciliation, qui lui vaut aujourd’hui les foudres de la justice. Traditionnellement on considérait que le prévenu bénéficiait à l’audience pour se défendre d’une grande liberté de parole, ne serait-ce que pour expliquer ce qu’il avait voulu dire, que l’on ne se méprît pas sur le sens ou la portée de ses propos, pour les replacer dans leur contexte. C’est donc un précédent extrêmement grave qui est ainsi créé : le « délinquant de la pensée » poursuivi au titre de la loi Pleven (1972) ou de la loi Gayssot (1990), ou pour homophobie (2004), traîné en justice par les associations habituelles et par la DILCRAH, Délégation interministérielle à la lutte contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (sic !) ne peut plus se défendre librement à la barre du tribunal ou de la cour. S’il ne veut pas encourir le risque d’un nouveau procès et d’une nouvelle condamnation, il devra désormais faire preuve d’une extrême précaution dans ses propos et sera donc condamné à l’autocensure.
Il y a pire encore : non seulement Alain Soral a été condamné à un an ferme pour s’être défendu dans un procès où il comparaissait pour provocation à la haine raciale à l’égard des juifs, mais son avocat, Me Damien Viguier, est lui-même poursuivi pour avoir simplement fait son métier. Or, là encore, une tradition non écrite voulait que l’avocat, de par sa fonction, bénéficiât à l’audience, dans l’exercice de ses fonctions de défenseur, d’une grande liberté d’expression. Les chefs de la communauté étoilée ont manifestement décidé qu’il fallait en finir avec cet usage, comme ils avaient déjà argué que l’on ne pouvait pas rire de tout, et singulièrement pas de la Shoah qui est la seule chose sacrée dans notre société, d’où l’interdiction du spectacle Le Mur de Dieudonné par le Conseil d’Etat en janvier 2014 sur ordre de Valls, lui-même mandaté par les organisations communautaires habituelles et par le président du Congrès juif mondial. Dans leur monde oppressant, où tout est gris, on ne peut plus rouler, ni rire, ni penser, ni parler, ni manifester librement. C’est chaque jour davantage l’effrayant univers de Big Brother qui se met en place.
CEUX QUI SE RÉCLAMENT à cor et à cri de l’esprit Charlie, à commencer par la LICRA qui ne manque jamais de commémorer l’attentat contre l’hebdomadaire dit satirique (en fait vomitif et excrémentiel), se sont bruyamment réjouis de la peine de prison ferme prononcée contre le président d’Egalité et Réconciliation. « La place des antisémites comme Alain Soral est en prison » a tweeté la LICRA qui assimile systématiquement toute critique de l’Etat d’Israël ou du Lobby, toute libre recherche historique sur la Seconde Guerre mondiale à de l’antisémitisme. « Nous obtenons la condamnation d’Alain Soral à un an de prison ferme pour des propos antisémites et injurieux tenus sur son site internet Égalité et Réconciliation. La justice met un nouveau coup d’arrêt à ce petit propagandiste de la haine » s’est également félicitée l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui, elle, ne saurait être qualifiée d’haineuse alors qu’elle veut absolument mettre tous ses adversaires en prison. « Le verdict est tombé jeudi 17 janvier 2019 : Alain Soral écope d’un an de prison ferme. @SOS_Racisme, représenté par Maître Ivan Terel, aux côtés des avocats de la @_LICRA_, de l’@uejf , de J’Accuse et du @MRAP_Officiel se félicitent de la décision rendue » a également plastronné Sos-Racisme. « 1 an de prison ferme pour Soral. Le MRAP, représenté par Me Jean Louis Lagarde, se félicite de cette décision » communique également le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples. Le président des Républicains Laurent Wauquiez a déposé également sa petite crotte — casher ! — contre Alain Soral en tweetant : « Pas de fatalité face à cet antisémitisme qui gangrène notre pays. La République ne peut pas baisser le pavillon. C’est un combat de tous les instants. » Voilà qui devrait faire réfléchir tous ceux qui, dans le camp national, nourrissent des illusions sur ce politicien veule et médiocre soumis aux puissants du jour.
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Jérôme BOURBON.
Editorial du numéro 3361 de RIVAROL daté du 23 janvier 2019.
Il est quand-même malheureux que Monsieur Philippe Ploncard d’Assac, pourtant si bien informé et documenté appelle à soutenir Laurent Wauquiez qui vient de se montrer sous son vrai jour dans la condamnation d’Alain Soral.
JE SUIS UN LECTEUR FIDÈLE ET UN ADMIRATEUR INCONDITIONNEL DE L’HEBDOMADAIRE RIVAROL ET DES ÉCRITS DE PARIS !
MERCI ÉTERNELS À JÉRÔME BOURBON ET À SON ÉQUIPE !!!!!!!
Rien de surprenant, la France a simplement quelques dix ans ou plus de retard sur l’Allemagne.
Sylvia Stolz fut emmenée menottée lors du procès intenté à E. Zündel.
L’avocate Sylvia Stolz n’avait pas le droit d’utiliser certaines preuves, alors qu’elle était mandatée par son client pour ce faire.
C’est un peu comme à Nuremberg à l’époque, où les dés sont pipés dès le départ, où les pièces à décharge de l’Allemagne furent tout simplement interdites. Oficiellement, l’accusation se réservait le droit de décider ce qui devait être admis comme preuve ou non, ce qui revenait donc à interdire toute défense.
Relisez les statuts du Tribunal de Nuremberg (ce n’est pas long à lire, seulement quelques pages et une vingtaine d’articles) et vous serez édifiés.
Nuremberg a servi à ça, à l’instauration généralisée, dans le plus de pays possible, d’une répression immédiate de toute opinion contraire au système dirigé par des gredins.
Le chef d’accusation est toujours le même: „crime contre l’humanité“ „crime racial“, „incitation à la haine“, etc.
Tout cela a une matrice, le crime des crimes, l’holocauste.
Celui-ci se transforme, de façon pratique pour nos dirigeants, en „holocauste“ contre les homosexuels, contre les Noirs, etc., bref contre toutes les minorités reconnues (pas les minorités blanches bien sûr) opprimées par le présent décret holocaustique.
Tout ce qui est contraire aux criminels qui nous dirigent est assimilé à ce qui est reconnu par beaucoup pour un mythe, à l’holocauste.