« Lobbies sionistes » : Jean Frédéric Poisson s’aplatit devant le judaïsme politique
Mercredi 19 octobre 2016, Jean Frédéric Poisson a donné une entrevue au quotidien Nice-Matin est s’est exprimé sur HillaryClinton, la qualifiant de danger pour l’Europe et la France en raison « de sa proximité avec les superfinanciers de Wall Street et de sa soumission aux lobbies sionistes ».
Il n’en fallait pas moins pour que le judaïsme politique lance le rouleau compresseur antiraciste aux basques du président du Parti chrétien-démocrate, candidat à la primaire du mouvement « Les Républicains ». C’est le CRIF par la voix de son président Francis Kalifat, qui a déclenché l’hallali en qualifiant le propos de Poisson de « nauséabonds », « d’insidieusement antisémites », et « relevant des thèses conspirationnistes dont on sait qu’elles sont le fond de commerce des extrémistes les plus violents ». Étranges accusations alors que ces propos relèvent plutôt du constat d’une triste banalité, à l’heure des dernières révélations de Wikileaks sur la « bienveillance » de la candidate démocrate pour les banksters de Wall Street ou sur l’évidence de son positionnement diplomatique dans le sillage que lui trace le lobby sioniste.
À moins que l’accusation de « conspirationnisme » du président du CRIF ne soit une tentative de nier l’existence de ce lobby aux États-Unis ? Difficile de le croire alors que des organisations ayant pignon sur rue ne font pas mystère de leur constitution communautaire et se désignent elles-mêmes comme lobby sioniste ! Ainsi le Bnaï Brith, l’ADL, le Conseil Israélien Américain ou encore l’AIPAC (« American Israel Public Affairs Committee »), qui se qualifie littéralement de « America’s pro-Israel lobby » et qui est la seule organisation enregistrée auprès du Congrès pour du lobbying et de la propagande en faveur des relations américano-israéliennes…
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que Jean Frédéric Poisson se déballonne comme s’était déballonné Claude Goasguen après son tweet sur le courage politique à dénoncer les problèmes avec les Maghrébins. Jean Frédéric Poisson s’est aplati devant le diktat du judaïsme politique. Dans une lettre au CRIF, plusieurs tweets et un communiqué, Poisson affirme qu’il a été mal compris, qu’il regrette ses propos. Surtout, il entre en repentance, affirmant son allégeance au judaïsme politique :
Ou encore :
« Je veux rappeler mon amitié à l’égard du peuple juif et de l’État d’Israël »
« Je regrette infiniment que ces mots aient pu être interprétés comme de la haine à l’égard du peuple juif ou de l’État d’Israël : cette haine m’est totalement étrangère, je la combats, et je condamne, comme je l’ai toujours fait, l’antisémitisme tout autant que l’antisionisme. »
« J’ai manifesté en bien des occasions mon soutien indéfectible aux juifs de France. Je condamne avec la dernière énergie toute forme d’antisémitisme. Je ne partage aucune des thèses conspirationnistes. C’est très clair. »
N’en jetez plus la coupe est pleine !
Et dans le concert des pleureuses outrées par les propos de Poisson, mention spéciale et remise du prix de la « plus mauvaise camaraderie » à Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire qui tentent d’exploiter politiquement la faille en réclamant l’exclusion de leur petit camarade des primaires de la droite.
Quant à nous, nationalistes, nous observons l’agitation dans ce landernau en méditant la sentence de Baudelaire qui écrivait : « La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »…