A quand le déconfinement de la vérité et de la justice ?
A peine le déconfinement avait-il commencé que la loi avia était votée de manière définitive par le Parlement, le mercredi 13 mai. Les députés n’avaient donc rien de plus urgent à faire en ce moment que de brider encore davantage la liberté de pensée et d’expression du peuple et d’empêcher que l’on dise la vérité sur des sujets essentiels. L’histoire retiendra que la première loi votée par le Parlement après le début du déconfinement, et alors que notre pays connaît une récession économique d’ampleur, est une loi liberticide et totalitaire destinée à poursuivre et amplifier le confinement de la libre pensée et de la libre expression. La loi Avia devrait entrer en vigueur le 1er juillet, sauf si le Conseil constitutionnel la censure, ce qui serait fort surprenant vu sa composition avec un Fabius à sa tête, des Juppé et des Jospin parmi ses membres, les neuf gnomes de la rue Montpensier ayant déjà jugé constitutionnelle la scélérate loi Gayssot le 8 janvier 2016. Et on n’est nommé membre de cette assemblée que si toute sa vie on a fait preuve de la plus totale servilité. Ce serait donc un miracle si les pseudo-sages du Palais Royal censuraient cette loi inique.
En quelques années seulement, ceux qui nous oppriment ont réussi à supprimer les libertés les plus fondamentales et les plus élémentaires. De la loi Pleven en 1972 à la loi Avia en 2020 en passant par la loi Gayssot en 1990, la loi Lellouche en 2003, la loi Perben en 2004, la création d’organismes liberticides comme la Halde (Haute autorité de lutte contre la discrimination et pour l’égalité) et la Dilcrah (Délégation interministérielle de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT !) et d’associations de culpabilisation permanente des Français comme Sos-Racisme, la LICRA, on a créé un véritable carcan de la pensée qui a détruit l’âme de notre pays et de notre peuple, tétanisé nos compatriotes, annihilé leurs défenses immunitaires. Ce lobby d’un antiracisme unilatéral a agi comme un sida mental, bien pire dans ses effets sur le corps social et sur les consciences que le coronavirus.
On a d’abord accusé les Français de racisme pour permettre l’invasion, la submersion migratoire de notre pays et procéder à un Grand Remplacement qui est en réalité une forme de génocide qui ne dit pas son nom. D’où des lois de limitation de la liberté d’expression et d’entrave aux actions des nationaux et nationalistes diabolisés et harcelés. Puis on a procédé de même pour détruire la famille avec le lobby LGBT à qui les revendications les plus exorbitantes sont accordées d’avance. Puis, au nom de la lutte contre le terrorisme, on a limité la liberté des citoyens avec les Patriot Act à l’américaine dont nous avons des équivalents chez nous. Au nom de la sécurité routière, on a multiplié les radars automatiques et les patrouilles qui traquent en permanence l’automobiliste, souffre-douleur et vache à lait de l’Etat. Et on a pu tester son grégarisme, dans une opération de contrôle social de masse déjà impressionnant avant celle du confinement.
Puis on a considéré les Occidentaux comme de méchants pollueurs, d’où toute la thématique autour du réchauffement et de l’urgence climatiques avec moult taxes et impôts supplémentaires, à l’origine directe de la révolte fiscale des gilets jaunes, enfin on a détruit des libertés fondamentales et immémoriales au nom de l’urgence sanitaire. Pendant deux mois on a ainsi totalement supprimé les libertés de circulation, de réunion, de manifestation, de culte. Aujourd’hui, ces libertés sont encore extrêmement réduites et conditionnelles. Et voilà que l’on entend interdire toute critique des puissants et de l’idéologie dominante au nom de la lutte contre la haine, une notion vague qui n’est jamais définie et qui permet d’éliminer toutes les oppositions, toutes les voix discordantes et dissidentes.
La loi Avia, du nom d’une élue de la République en marche d’origine togolaise et mise en cause par Mediapart pour avoir elle-même tenu des « propos racistes et homophobes » (ce qui est un comble) fait obligation, sous peine de 250 000 euros d’amende par infraction, aux plateformes (Google, YouTube, Facebook, Twitter, Instagram) de retirer des « contenus manifestement haineux » sous 24 heures. On entend par contenu haineux tout ce qui s’oppose à la bien-pensance actuelle, tout ce qui est considéré comme « raciste, antisémite, homophobe, négationniste, sexiste, complotiste, conspirationniste », c’est-à-dire à peu près tout. La vérité est ainsi mise sous le boisseau. Toute critique de l’homosexualisme, du lobby LGBT, de l’entité sioniste, du lobby juif, des minorités ethniques ou sexuelles, de la théorie du genre, du “mariage” homosexuel, du transsexualisme, etc., sera dans les faits interdite.
Autre disposition phare : la création d’un bouton de signalement sur toutes les plateformes, ce qui encourage et institutionnalise la délation citoyenne. Après la délation du voisin insuffisamment confiné entre le 17 mars et le 11 mai 2020, voici la délation numérique systématisée. A la vérité, cette délation existait déjà sur les réseaux sociaux, notamment avec la plateforme gouvernementale Pharos, acronyme de Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements, qui exhortait à dénoncer un « contenu suspect ou illicite ». Des internautes choqués par des tweets ou des posts ne correspondant pas à leur vision du monde, à leur façon de voir, à leur mode de vie ou de pensée, s’en donnent depuis plusieurs années à cœur joie en signalant des contenus qu’ils jugent haineux pour que les auteurs soient traînés en justice, condamnés à des amendes, des dommages et intérêts voire à de la prison ferme. Cette délation va donc être désormais facilitée avec le petit bouton, systématisée, normalisée. Nous sommes revenus au temps de Mao où les enfants devaient dénoncer leurs parents qui pensaient mal. Nous évoluons chaque jour davantage dans le monde orwellien de 1984 où la délation est l’une des principales armes de Big Brother. Nous entrons vraiment de plain-pied dans le meilleur des mondes d’Huxley. Entre cela, la puce sous-cutanée de Bill Gates, la suppression de la liberté de culte et la Grande Apostasie, qui peut dire que nous ne vivons pas des temps apocalyptiques et antéchristiques ?
Troisième disposition : renforcement des pouvoirs du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) et sanction pouvant aller jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires mondial de la plateforme en cas de non-respect des obligations. Sachant que ces plateformes sont des organismes privés ayant vocation à être lucratifs, elles ne prendront évidemment aucun risque et feront de la surcensure, de la censure préalable. C’est ainsi que le Facebook de Dieudonné a déjà été supprimé, et plusieurs de ses vidéos sur YouTube censurées. Le Dieudobus dans lequel il voulait animer un spectacle à Paris le 14 mai, trois jours après le début du déconfinement, a été réquisitionné par la police. La chaîne YouTube de RIVAROL est évidemment en grand danger. Si, comme on peut le craindre, elle finit par être supprimée, par sauter, nous nous retrouverons sur BitChute mais hélas cette très modeste plateforme est fort peu suivie. Il faudrait que les internautes basculent en temps voulu sur BitChute si la censure se généralise et s’amplifie. Nous revivons l’ère des catacombes. Que l’on ne s’y trompe pas : le pire est probablement à venir. Ils sont capables de tout. Internet fut pendant un certain temps un vrai espace de liberté, depuis une quinzaine d’années surtout avec l’arrivée du haut débit et l’explosion des vidéos et contenus dissidents. Cette parenthèse d’une quinzaine d’années semble hélas en voie de se refermer. Sous le diktat du Judapo. Il nous faudra donc trouver d’autres moyens de nous exprimer, s’il nous en reste. Pour l’heure demeure encore la presse écrite. Mais pour combien de temps vu la folie de ces fanatiques ?
Quatrième innovation de la loi Avia : la création d’un Parquet numérique spécialisé. Les auteurs des infractions supposées seront traduits toutes affaires cessantes devant un organisme créé ex nihilo qui permettra de les juger, de les condamner, de les ruiner, de les embastiller à la vitesse de l’éclair. Le CRIF, la LICRA, le BNVCA (Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme), l’UEJF et leurs épigones ne cessent de réclamer la définitive mise hors d’état de nuire de toutes les personnalités, de toutes les structures et de tous les organes judéo-critiques et antisionistes. C’est ainsi que, sur le site de délation Balance ton antisémite, écrit par des analphabètes incapables de manier une orthographe et une syntaxe orthodoxes, on voit très régulièrement la photo de votre serviteur derrière les barreaux en compagnie de personnalités comme Soral, Dieudonné, Ryssen, Benedetti, Ploncard d’Assac, Livernette, avec la pancarte explicite « La plus grosse ordure de France ». On le voit, ces gens ne souffrent pas la moindre critique. Ils refusent tout débat, toute controverse publique. Ils veulent nous traiter à l’israélienne, nous assimiler aux Palestiniens auxquels on dénie tout droit, toute dignité, tout avenir, toute liberté, toute souveraineté. On veut nous confiner et faire de la France et de l’Europe une immense Cisjordanie, une bande de Gaza ensanglantée.
D’ailleurs, est-ce un hasard si le mafieux Netanyahu a profité du confinement dans la plupart des pays du monde pour violer davantage encore la justice et le droit international. « Il est temps » d’annexer des pans entiers de la Cisjordanie occupée, a ainsi déclaré le 17 mai le Premier ministre israélien devant le Parlement réuni pour un vote de confiance sur le gouvernement d’union avec Benny Gantz. « Voici la vérité : ces territoires sont là où le peuple juif est né et s’est développé. Il est temps d’appliquer la loi israélienne et d’écrire un nouveau chapitre glorieux dans l’histoire du sionisme », a déclaré Nétanyahou, utilisant ainsi son langage habituel pour évoquer l’annexion des colonies juives en Cisjordanie. L’accord de partage du pouvoir entre Nétanyahou et Gantz prévoit l’annonce, à partir du 1er juillet, d’une stratégie pour appliquer le projet américain de résolution du conflit israélo-palestinien. Rejeté par les Palestiniens, ce plan prévoit notamment l’annexion par Israël de la vallée du Jourdain et des colonies israéliennes en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l’Etat hébreu. L’annexion « ne nous éloignera pas de la paix, elle nous en rapprochera », a ajouté avec son arrogance et son cynisme habituels le sieur Nétanyahou. La paix qu’il appelle de ses vœux, c’est celle des cimetières. Cette paix, nous n’en voulons à aucun prix car c’est celle de la tyrannie, de l’injustice et du mensonge.
Et il ne faut pas croire, comme les imbéciles et les pleutres le répètent, que le conflit israélo-palestinien ne nous concerne pas. Qu’on le veuille ou non, nous sommes dans la même barque, nous avons affaire aux mêmes tyrans qui nous dénient tout droit, nous volent nos territoires et nos âmes et exercent en toute impunité leur domination implacable grâce à un Dogme qu’il est interdit de contester et même d’examiner. Là-bas ils diabolisent les Palestiniens et leurs représentants, écrasent les enfants sous les roues des chars, rasent les maisons, construisent des murs de séparation, multiplient les colonies comme autant de métastases en territoires palestiniens, détournent l’eau et les ressources naturelles à leur profit exclusif, systématisent les fouilles au corps, les humiliations et vexations quotidiennes, ici leurs représentants ont diabolisé le mouvement des gilets jaunes, leurs laquais ont énuclé, mutilé, passé à tabac des manifestants pacifiques. Là-bas ils confinent les Palestiniens dans des camps de concentration à ciel ouvert, là ils font chaque jour de notre pays un véritable goulag : confinement physique et mental, matériel et spirituel, négation de la liberté de pensée, d’écrire, de s’exprimer, d’être. D’être et de rester un homme blanc, chrétien et hétérosexuel. D’être un Français fidèle à sa foi, à ses racines, à son passé, à ses aïeux, à son héritage matériel et immatériel et désireux de la perpétuation de son espèce, de sa race, de sa lignée.
Dernières innovations de la loi Avia : « le renforcement de la coopération judiciaire entre les opérateurs et les autorités publiques pour identifier les auteurs de contenus illicites et la sensibilisation des élèves et des enseignants à la lutte contre la diffusion des contenus haineux sur Internet ». Autrement dit : le matraquage idéologique va encore être renforcé, la chape de plomb alourdie.
On le voit de manière de plus en plus manifeste : ceux qui nous dirigent sont en guerre contre notre peuple, travaillent à son asservissement, à sa mise en servitude, à sa destruction physique et morale. Par la contraception, l’avortement (dont les délais légaux ont été allongés depuis le 14 avril de deux semaines, de cinq à sept semaines de grossesse, pour les IVG médicamenteuses réalisées à la maison), la pornographie et l’euthanasie de masse (accélérée dans les Ehpads à coup de Rivotril et autres sédatifs puissants conduisant à la mort les personnes en difficulté respiratoire).
Ce que le lobby judéo-sioniste avait exigé, notamment par la voix du président de la LICRA, Mario Stasi et par celle du président du CRIF Francis Khalifat (ces deux personnalités ont des patronymes qui leur vont à ravir !) le vote en toute urgence, dès le déconfinement, de la loi Avia, le Parlement l’a fait. Ce que Tel Aviv veut, le Paris sous occupation israélienne le veut également. Ce que le lobby judéo-sioniste a exigé, la Macronie l’a fait. Toutes affaires cessantes. Ce qui en dit long sur qui dispose actuellement de la réalité du pouvoir. Les présidents, les ministres et les majorités changent. Mais le CRIF, comme Attali, reste. Avec son dîner annuel, ses exigences, ses menaces à peine voilées, son influence impressionnante. Les différents gouvernements successifs, en Europe et en Occident, ne sont que les misérables laquais du sionisme et du judaïsme international. Car qui a réclamé depuis de longs mois le vote de cette loi, qui a poussé à son adoption, qui l’a dictée, qui s’est bruyamment réjoui du vote du Parlement le 13 mai, sinon le lobby judéo-sioniste ? Et uniquement lui, comme on peut le vérifier en naviguant sur la Toile. Même la France insoumise de Mélenchon, même la gauchiste Ligue des droits de l’homme ont émis des réserves sur cette loi liberticide, sans doute à cause de leurs positions (relativement) critiques à l’égard de l’entité sioniste. C’est donc bien le seul lobby judéo-sioniste qui est l’instigateur et le bénéficiaire de cette loi d’exception.
Y en aura-t-il encore après cela pour oser nous dire que la question juive n’a aucune importance, non plus que le révisionnisme, non plus que la question du sionisme ? Qui ne voit au contraire que cela a à voir directement avec la réduction, la négation chaque jour plus radicale de nos libertés fondamentales, de notre droit à être et à rester ce que nous sommes, de notre droit à nous exprimer et à vivre librement, à penser, à dire, à croire, à aimer, à respirer tout simplement. L’air manque à nos poumons. Ils ont réussi à créer une tyrannie implacable, un monde irrespirable, un cloaque où sont pourchassés sans relâche le bien, le beau, le vrai, où le mal, le laid, le faux deviennent la norme, et même la norme obligatoire, un dogme de foi. A quand le déconfinement de la libre recherche historique, de la vérité et de la justice ? A quand le déconfinement des Palestiniens et d’un Occident qui subit lui aussi un régime carcéral, certes plus insidieux mais tout aussi mortifère ?
Face à la privation des libertés fondamentales, face à ce goulag qui se reconstitue sous nos yeux impuissants, nous n’avons d’autre solution que de refuser cette tyrannie, que de dire ce simple mot de trois lettres : NON. Non à leur monde infernal, non à leur tyrannie diabolique, non à leurs manœuvres totalitaires. Il nous faut réagir en hommes libres et debout. Convaincus que, s’il doit rester une once de liberté dans cet univers de plus en plus empuanti par le mensonge et l’imposture, rendu plus sombre encore par la lâcheté et la soumission généralisée dont le confinement a été un terrifiant exercice grandeur nature, il nous faut rester fidèle à nous-mêmes. A nos convictions, à nos certitudes, à nos messages, à notre drapeau, à notre foi. Sans haine, sans rancœur mais avec une totale détermination. Il nous faut témoigner jusqu’au bout. La racine du mot témoin n’est-elle pas la même que celle du mot martyr ? Il n’est pas d’aventure intellectuelle ou spirituelle qui, à un moment ou à un autre, ne finisse en Calvaire car là où est passé le Maître doivent passer les disciples. Si, en ce temps pascal et à l’approche de la Pentecôte, il nous faut quémander du Ciel une chose, c’est le don et la vertu de force. Cette force admirable qui a animé tous les saints, héros et martyrs qui ont construit notre pays, édifié notre civilisation, policé les mœurs, affermi les volontés, élevé les âmes, enflammé les cœurs et dont nous avons urgemment besoin aujourd’hui dans les ruines qui s’amoncellent et les ténèbres qui s’épaississent. « Ce n’est pas difficile d’être courageux. Ce qui est difficile, c’est d’être héroïque » disait le professeur Faurisson, un homme qui, lui, n’a jamais plié ni renoncé face à l’adversité.
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RIVAROL.
Editorial du numéro 3425 de RIVAROL daté du 20 mai 2020
La distribution du journal étant très perturbée dans beaucoup de villes de province à cause d’une grève sauvage et sans préavis de la CGT qui bloque scandaleusement la livraison des journaux, revues et magazines depuis le mardi 12 mai au soir, et pour une durée indéterminée, en attendant que la situation se débloque, le PDF du numéro de cette semaine est librement téméchargeable : RIVAROL n°3425 du 20 mai 2020.
Qu’est-ce qu’elle vient faire sa loi ici celle-là?