Alors même qu’il y a un an un attentat sanglant faisait à Nice 86 morts, plus de 430 blessés et des centaines de familles éplorées, puis qu’un prêtre de 86 ans était froidement assassiné dans une église de la banlieue de Rouen quelques jours plus tard, alors même que les pouvoirs publics eux-mêmes reconnaissent que la menace terroriste n’a sans doute jamais été aussi élevée, que nous sommes toujours en état d’urgence, que fait le président de la République nouvellement élu ? Il réduit de manière drastique le budget de la Défense (850 millions d’euros), provoquant la démission du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, frère de Philippe. Certes, en agissant ainsi, Emmanuel Macron n’innove pas, il se place au contraire dans le sillage de ses prédécesseurs qui n’ont eu de cesse de réduire le budget des armées qui n’est plus depuis plus d’un quart de siècle le premier budget de l’État.
Les gouvernements successifs ont en effet exaucé le vœu des gauchistes qui considéraient qu’il valait mieux donner de l’argent à l’école qu’aux armées et que par conséquent le budget de l’Éducation nationale devait être de loin le poste de dépenses le plus important. C’est effectivement le cas depuis une petite trentaine d’années avec les résultats brillants que l’on connaît : il n’y a jamais eu autant de délinquants, d’illettrés et de chômeurs ! Et Chirac a, quant à lui, supprimé, en 1996 le service militaire coupant ainsi le lien nécessaire entre la nation et l’armée, nuisant considérablement à l’esprit de défense. On n’a eu de cesse ces dernières décennies de traiter l’armée française comme on traite les industries que l’on démantèle, que l’on ruine ou que l’on délocalise. On a rogné sur les effectifs, on a fermé des mess, des casernes, des lycées militaires, des bâtiments de toutes sortes. C’est l’époque de la grande braderie. Et en même temps que l’on réduisait les effectifs, que l’on comprimait les dépenses, que l’on restreignait les moyens, on usait les hommes en les déployant aux quatre coins du globe dans des opérations où bien souvent les intérêts vitaux de la France n’étaient pas en jeu. Pire on en faisait souvent des supplétifs de l’OTAN ou de l’ONU, des gendarmes du nouvel ordre mondial, des auxiliaires otanesques.
Un gouvernement défendant vraiment l’intérêt national redonnerait des moyens à son armée, lui rendrait son honneur et son prestige, car la défense est l’une des principales fonctions régaliennes. C’est l’armée qui assure la sécurité d’un pays, qui peut résister à un envahisseur, répondre à une attaque, défendre les intérêts nationaux en France et, lorsque c’est nécessaire, hors du territoire national. Mais encore faut-il pour ce faire qu’il y ait une patrie avec des frontières garanties, encore faut-il qu’il y ait un peuple homogène ayant les mêmes racines, partageant une communauté de destin dans l’universel, encore faut-il vouloir se défendre, encore faut-il vouloir exister, être et durer, encore faut-il ne pas vouloir se suicider dans le grand magma mondialiste et métisseur.
Cent ans après la Première Guerre mondiale que peut encore signifier l’esprit de défense voire de sacrifice pour la patrie à l’heure du village planétaire, des échanges universitaires Erasmus, à l’heure de l’Airbus et du TGV, à l’heure d’Internet et du Grand Remplacement ? Si les habitants actuels de la France n’ont plus rien entre eux qui les relient (sauf leur téléphone portable), ni les croyances religieuses, ni la race, ni le sol (beaucoup de résidents dans notre pays ne sont pas nés ici, non plus que leurs aïeux), ni le sang, ni l’esprit, comment pourraient-ils comprendre l’importance capitale de la défense nationale ? Et comment nos gouvernants qui depuis des décennies démantèlent pan après pan la nation par l’européisme, le mondialisme, le sans-frontiérisme physique, politique et moral, par la destruction de la famille, cellule de base de la société pourraient-ils faire autre chose que créer une armée de moitié, d’ailleurs déjà largement métissée ? Pour se battre il faut avoir des principes à défendre, pour lesquels l’on est prié à sacrifier sa liberté, sa santé, sa vie même. Comment cela est-il encore possible dans un monde matérialiste et hédoniste, de l’instantané et de l’éphémère, du superficiel et du frelaté ?
A droite et à l’extrême droite l’on a généralement salué le courage du général Pierre de Villiers qui a préféré démissionner plutôt que d’accepter une nouvelle amputation dramatique du budget des armées. Si le geste ne manque pas d’un certain panache et d’un certain sens des responsabilités, il est très excessif d’ériger ce général arrivant à l’âge de la retraite en nouvelle icône. Comme le note fort justement Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-ingo.com dans une tribune libre parue sur Boulevard Voltaire le 21 juillet, il faut se garder d’oublier que « le général Pierre de Villiers est dans l’armée depuis 1973 et qu’il a passé sa carrière à obéir, y compris aux ordres et aux politiques les plus effroyables. Il n’a pas démissionné lorsque la France lui a ordonné d’entrer au Kosovo avec la KFOR (Kosovo Force/Force pour le Kosovo) et que l’on bombardait le peuple serbe, provoquant la création d’un État mafieux et islamiste au cœur de l’Europe. Il n’a pas démissionné de l’armée lorsque la France a contribué à détrôner et à assassiner Mouammar Kadhafi, provoquant la plus grande crise migratoire jamais connue à ce jour et un destin incertain pour notre civilisation. Il n’a pas démissionné, enfin, lorsque la France a décidé, à la botte des Américains, d’envoyer des jeunes mourir en Afghanistan, en Irak, en Afrique, pour combattre un islamisme que notre pays est, par ailleurs, incapable de combattre sur son propre sol.
Qu’on arrête de se moquer du monde. Pierre de Villiers achève sa carrière débutée en 1973 par un coup médiatique lui assurant l’éternelle reconnaissance d’un peuple de droite décidément toujours aussi amnésique quant aux errances acceptées depuis trop d’années par le commandement de la grande muette. »
Au général Pierre de Villiers l’on nous permettra de préférer le maréchal Philippe Pétain qui fut d’une bien autre trempe. Précisément, la tombe du maréchal a été profanée dans la nuit de vendredi 21 au samedi 22 juillet au cimetière de Port-Joinville, sur l’île d’Yeu, un jour seulement avant le soixante-sixième anniversaire de sa disparition. Les gendarmes ont été appelés à quatre heures du matin pour l’incendie d’un container à proximité de la sépulture. A leur arrivée, ils l’ont retrouvé « incendié sur la tombe, la croix brisée ». Des « lettres inscrites à la bombe de peinture » ont été également découvertes. La tombe du maréchal Pétain est régulièrement dégradée car la haine envers cet homme d’État ne faiblit pas, alimentée à jets continus par les media, l’école, les différents lobbies. Et ceux qui sont le plus hostiles au maréchal, à son message, à son État, à sa devise, à sa vision du monde sont ceux-là mêmes qui ont conduit notre pays et notre peuple dans l’état où ils se trouvent l’un et l’autre aujourd’hui. Le vainqueur de la bataille de Verdun en 1916 a été ignominieusement condamné à mort en 1945 pour « intelligence avec l’ennemi » et « haute trahison ». Ces accusations infamantes ne devraient-elles pas plutôt s’appliquer aux gouvernements successifs qui depuis des décennies ont irrémédiablement changé l’âme et le visage de notre pays ?
[…]Éditorial Rivarol n°3293 du 27/7/2017
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La liste noire des plateformes de diamants dévoilée par l’autorité.
http://www.capital.fr/entreprises-marches/diamant-d-investissement-46-sites-illegaux-epingles-y-compris-ceux-qui-font-de-la-pub-a-la-tele-1237868
Si l’un de ces hommes est inculpé, ce sera la première fois après plus de dix ans de fraude aux « options binaires ».
http://fr.timesofisrael.com/enquete-sur-au-moins-12-individus-pour-des-fraudes-au-forex-et-aux-options-binaires/
Antisionisme : le Parlement europeen enfin lucide.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/07/24/31003-20170724ARTFIG00095-lutte-contre-l-antisemitisme-le-pas-en-avant-du-parlement-europeen.php
La France vue de l’étranger : David Guetta et Patrick Drahi.
http://www.capital.fr/lifestyle/la-france-vue-de-l-etranger-david-guetta-et-patrick-drahi-salues-par-la-presse-internationale-1238132
Sur RTL, Florence Cohen, remplacante de Marc-Olivier Fogiel, recevait Clement Viktorovitch (sur CNews avec Raphael Haddad) et Paolo Levi (invite regulier de Ruth Elkrief), qui prenait la defense de Cyril Hanouna.
http://www.rtl.fr/emission/on-refait-le-monde
Ils n’ont pas commencé comme Mark Zuckerberg dans un garage, mais « dans les sous-sols de l’agence immobilière de ma mère », raconte un brin amusé, Frank-David Cohen, cofondateur avec Damien Rottemberg de Klassroom (avec Diane Lahmy). Selon Joanne Mellul Ayache, 37 ans, pharmacienne : « c’est super ».
http://www.leparisien.fr/paris-75013/paris-la-start-up-klassroom-a-pris-ses-quartiers-a-station-f-09-07-2017-7121748.php
Julien Hobeika leve 2,5 millions d’euros pour « améliorer son efficacité » (selon BFM).
http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/julie-desk-leve-25-millions-d-euros-pour-ameliorer-son-efficacite-0106-950297.html
Le Memorial de Caen expose la fabuleuse collection d’Arthur Langerman, « modeste tailleur de diamants anversois ».
http://www.telerama.fr/scenes/le-stupefiant-cheminement-de-la-haine-antisemite-en-cent-dessins,159234.php
La Claims Conference a alloué, grâce à des négociations avec le gouvernement allemand, un total de 392 millions de dollars en 2017.
http://fr.timesofisrael.com/les-survivants-dun-pogrom-roumain-vont-etre-dedommages-par-lallemagne/
Les archeologues travaillent actuellement a une reconstitution en 3D du quartier juif de Montpellier.
https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/photos-le-mikve-de-montpellier-l-un-des-mieux-conserves-d-europe-1501006677
La Maison Assouline propose une somptueuse edition (coffret velours) de son ouvrage sur les synagogues de Venise : 4 500 dollars. A feuilleter en degustant les tres exclusifs macarons « Barbie ».
https://www.forbes.com/sites/juyoungseo/2017/07/24/maison-assouline-londons-luxury-shop-for-bibliophiles/