2020, édition Pardès, 128 pages, 12 €
Durant environ sept siècles, de l’empereur d’Occident Charlemagne au roi de France Henri III, une institution militaire empreinte d’un fort caractère spirituel domina les sociétés de L’Europe occidentale : la chevalerie.
Fille de son temps, avec tout ce que cela implique, et colonne vertébrale du régime féodo-vassalique, la chevalerie fut, avant de devenir un fait institutionnel, un mode de vie et un idéal s’incarnant dans un type d’homme et de guerrier particulier, le miles, le soldat par excellence, se voulant la synthèse vivante de ce que l’esprit humain peut concevoir de plus élevé, à savoir l’honneur, la sagesse, la mesure, la fidélité à son seigneur et à la parole donnée, le courage, l’abnégation, la piété et l’acceptation sereine de la mort.
Ce B.A.-BA de la chevalerie, d’accès aisé, composé de textes clairs et synthétiques, permet à toute personne, qu’elle soit ou non familiarisée avec le sujet, de pénétrer dans l’intimité de cette fraternité guerrière. Son histoire spirituelle, temporelle, littéraire, malgré les nombreux livres qui lui ont été consacrés, nous demeure cependant mal connue. Débarrassé de l’idéalisme simpliste véhiculé par une littérature romantico-ésotérique, sans concession aux spéculations universitaires, laïques et réductrices, issues de l’historiographie partisane des XVIIIe et XIXe siècles, cet ouvrage veut être un vade-mecum de la réalité chevaleresque et lui restituer sa vraie dimension, c’est-à-dire son âme, saisie comme pensée et principe de vie.
Ce livre a été publié en langue portugaise par Hugin Editores (Lisbonne, 2001) et en langue italienne par les éditions L’Età dell’Acquario (Turin, 2005). « (…) une vue synthétique, claire et précise de ce monde emblématique d’une époque et d’une organisation des rapports humains qu’on appelle couramment la féodalité. » (Jérôme Bourbon, Rivarol.) – « Marillier nous livre vraiment le B-A BA de ces ordres guerriers, un ‘vade-mecum de la réalité chevaleresque’, selon les propres mots de l’auteur, abondamment illustré et tranquillement indifférent à toute concession au politiquement correct. » (Le Libre Journal.) – « (…) introduction agréablement illustrée de l’institution militaire qui domina l’Occident durant sept siècles (de Charlemagne à Henri III). » (Emmanuel Ratier, Faits et Documents.)
Disponible sur la Boutique nationaliste