Panagiotis Iliopoulos, né en 1967, est un nationaliste grec, député au parlement national depuis juin 2012. Il est retenu prisonnier par la dictature grecque, aux ordres du Congrès juif mondial et sous de fausses accusations depuis janvier 2014, soit bientôt un an. Nous publions ci-dessous la traduction d’un article qu’il a rédigé depuis sa cellule.
Dès mon plus jeune âge, je considérais le Parlement avec le plus grand respect. J’avais la forte conviction qu’à l’intérieur du Parlement se réunissaient des gens exceptionnels décidant sagement du sort de ma belle patrie. En grandissant, cette image a été progressivement remplacée par un autre. Plus misérable, plus corrompue, plus perverse. J’ai commencé à réaliser que ces personnes à la chambre ne décidaient pas selon les intérêts supérieurs de mon pays. Au contraire, ils prenaient des décisions catastrophiques pour mes concitoyens. J’ai donc décidé de m’engager personnellement dans la lutte aux côtés de compagnons pour combattre pour les intérêts supérieurs de mon pays.
Nous voulions que la vérité soit entendue et que des décisions pour le bien du pays soient prises. À un moment donné, cet objectif a été atteint, ce fut le 6 mai 2012. C’était un nouveau départ dans l’histoire du parlement moderne. Un parti politique national libre et indépendant entrait dans un lieu qu’un parti occupait depuis quarante ans sur le dos des citoyens grecs.
Certains pensaient que l’impensable était arrivé ; seuls quelques-uns y avaient cru ; nous avions essayé de toutes nos forces, sans argent, sans aucune apparition dans l’espace public, en subissant des coups incessants venus de partout. Mais notre foi avait déplacé des montagnes et nous étions à l’intérieur du Parlement, prêts à lancer la guerre ultime pour les Grecs. Des milliers de discours à l’intérieur et à l’extérieur du Parlement, des dons de nourriture, des activités sociales, des dons de sang étaient notre quotidien.
Mais ce que nous avons découvert à l’intérieur du Parlement ressemblait à ce à quoi nous nous attendions : un bordel. Avec la tolérance à la corruption, la paresse, la tromperie contre le peuple grec, hypocrisie et le mensonge des « pères de la nation » qui se maudissaient l’un l’autre et, la minute suivante, buvaient ensemble du whisky dans un bar. Nous avons vu de nos propres yeux l’immunité des membres du Parlement. Des comités ont été mis en place pour vérifier et contrôler les finances et l’argent public et rien n’a été découvert. Très simplement, ceux qui étaient au pouvoir au gouvernement ont été contrôlés depuis 1974 jusqu’à aujourd’hui sans que quoi que ce soit d’illégal ne fut découvert. Il n’a pas été découvert par le moindre centime détourné ! Voilà ce qu’ont montré leurs contrôles. À vous d’en tirer les conclusions.
Après mai 2012 ce système corrompu était en grand danger en raison de certaines personnes « folles » qui ne mâchaient pas leurs mots. Ils traitaient de « voleurs » les véritables voleurs et de « traîtres » les véritables traîtres. Nous parlions comme de simples citoyens, sans nous cacher derrière nos petits doigts, sans langue de bois.
À ce moment le système a cessé d’être tolérant. Il a commencé à faire tout ce qu’il pouvait pour arrêter notre marche en avant. Mais quelque chose de paradoxal s’est produit : au lieu de descendre, le nombre d’électeurs de l’Aube dorée augmentait de jour en jour, jusqu’en septembre de 2013. L’Aube dorée était alors montée jusqu’à 20 % ; le reste de l’histoire est bien connu, comme est très bien connu comment Samaras a organisé la plus grande conspiration de l’histoire grecque moderne.
Nous avons entendu des milliers de mensonges de nos relations avec le parlement de plusieurs arrivistes ou des juges de télévision. Mais la seule et unique vérité est qu’à travers le Parlement et la Constitution, le peuple grec nous a donné l’ordre de servir et de préserver les valeurs helléniques , de faire que la Grèce soit entendue sur la scène internationale et qu’elle devienne à nouveau un pays prospère. Les conditions et le désir d’une stratégie nationale existent. Ne manque que la volonté et le désir de le réaliser.
L’Aube dorée est la seule et unique force politique qui puisse réunir ces deux éléments !
Panagiotis Iliopoulos.
Prisonnier politique de l’Aube dorée