C’est une quinzaine de militants de Lyon nationaliste et des Caryatides, renforcés d’amis membres des groupes militants voisins d’Isère nationaliste et de Haute-Loire nationaliste, qui se sont retrouvés place Saint-Jean, le samedi 21 mars 2015, pour la grande Marche pour la Vie de Lyon.
Venus affirmer leur opposition au génocide de la race blanche par avortement, ou encore à la gestation pour autrui (GPA) – technique contre nature visant à livrer à des duos d’invertis des enfants commandés comme des objets – c’est sous une pluie battante qu’ils réalisèrent un important travail de propagande en collant et distribuant plusieurs centaines d’autocollants et tracts Caryatides.
Cette manifestation, qui a rassemblé environ 1 000 personnes, fut, à l’image des grandes « Manifs pour Tous » des mois et années précédentes, riche en enseignements et observations utiles, expliquant les échecs successifs et répétitifs de toutes les marches conservatrices à but sociétal depuis des années. En voici quelques-unes :
_Premièrement – et sans surprise – l’absence totale d’élus, de candidats ou de responsables du mouvement républicain, pro-gay et assimilationniste du Front ex-national.
_Deuxièmement – et sans surprise là encore – la persévérance des organisateurs dans des stratégies et schémas complètement périmés et inefficaces, faisant de cette manifestation une seconde techno-parade gentillette pour catholiques mous. Bref, après des dizaines d’années d’échecs et de reculs, on ne change pas d’un iota – si ce n’est la couleur des ballons… – et on continue comme si de rien n’était.
_Troisièmement – classique des classiques de ce genre d’événements – la prise de proportions démesurées de la volonté de dé-diabolisation des organisateurs. Volonté tournant parfois à la paranoïa, au grotesque et au reniement. Et volonté ciblant, bien entendu, tout ce qui touchait de près ou loin au nationalisme.
Ainsi, en totale contradiction avec les discours où la référence à Dieu était omniprésente, l’un de nos militants se vit demander par le service d’ordre de ranger son drapeau tricolore frappé du Sacré-Cœur, au motif que ce n’était pas une manifestation catholique et que celui-ci pouvait mettre mal à l’aise les manifestants d’autres confessions… Plus loin, un manifestant venu avec un drapeau de la Bourgogne vit un des organisateurs lui demander de le replier son drapeau, avant de se raviser et lui expliquer qu’ayant vu des fleurs de lys, il pensait que c’était un autre genre de drapeau…
Les organisateurs tentèrent aussi, sans succès, de faire cesser les tractages et autocollages des Caryatides. Dès la fin du parcours de la manifestation et l’arrivée place Bellecour, les nationalistes – ayant achevé leur salutaire, et plus que nécessaire, travail de propagande et pris quelques contacts – plantèrent là chrétiens-démocrates et autres modérés de tous poils, sans attendre la fin des discours, pour aller boire ensemble un petit verre bien mérité !