Communiqué des Caryatides sur le délit d’entrave à l’IVG
DÉLIT D’ENTRAVE A l’IVG – LA CULTURE DE MORT FRAPPE UNE NOUVELLE FOIS
Le système en place, en la personne de François Hollande, (quelques heures avant l’annonce de son futur départ) nous laisse une loi effroyable :
L’Assemblée nationale a adopté, jeudi 1er décembre 2016, en première lecture, la proposition de loi socialiste visant à pénaliser les sites de « désinformation » sur l’IVG. Marisol Touraine prétend que le délit d’entrave, « c’est de tromper intentionnellement des femmes » et « de se servir de ces sites pour les dissuader d’avorter ». Cette déclaration choquante et provocatrice ne peut laisser quiconque indifférent. C’est pourquoi, les Caryatides s’élèvent vigoureusement contre cette dictature de la pen
sée. Depuis quand l’opposition est devenue un délit d’entrave si ce n’est dans un état totalitaire ?
Les sites pro-vie véhiculent-ils vraiment des informations fausses ? Exercent-ils vraiment une pression psychologique sur les femmes enceintes en quête de réponses ? Où sont les preuves, les témoignages ? Cette accusation ne serait- elle pas plutôt une manière déguisée et totalitaire de d’amputer encore un peu plus la liberté d’expression des opposants au système et de ceux qui combattent pour la vie et la loi naturelle ?
Nous avons tous des opinions ; nous avons tous le droit de les présenter et d’en discuter avec les autres. N’est-ce pas ce que nous rabâchent les défenseurs trois points du « Sacrosaint » « Droit à la liberté de penser » ? Ce droit existe aussi pour les personnes essayant de montrer la réalité, c’est-à-dire le drame qu’est un avortement et ses conséquences. Le Pr. Nisand lui-même qui a été rédacteur de la loi Aubry supprimant la notion de détresse pour avorter et surtout augmentant les délais pour avoir recours à l’IVG, a déclaré très récemment que c’était un « drame qui ne dit pas son nom ». Et pourtant, la loi votée le 1er décembre 2016 veut faire taire ceux qui informent, abandonnant ainsi les femmes à leur souffrance, les empêchant de choisir entre la vie et la mort de l’enfant qu’elles portent.
Le mantra (l’incantation) « la femme a le droit de disposer de son corps », veut faire oublier qu’une maman détruit en elle un petit être humain qui est unique et appartient pour moitié à celui qui l’a conçu. Dans son corps il y a bien un autre être humain vivant. Contrairement à ce que laissent à penser certaines personnes qui osent répéter ce même refrain : « Nous, au Planning, on pense que ce n’est pas un enfant tant qu’on ne désire pas poursuivre la grossesse ». Voilà à quel degré d’illogisme et d’aberrations ces gens en sont arrivés ! Cela revient à affirmer qu’un arbre n’est un arbre que lorsque que j’ai décidé que cela en sera un. La culture de mort n’hésite pas à nier la réalité intangible.
De son côté, l’opinion publique se mobilise contre l’abattoir qui tue les mères gestantes portant un veau. On pleure le veau mais on ne pleure pas l’enfant découpé dans le sein maternel. Avorter une femme est une gloire. Force est donnée à cette hargne de tuer, de tuer toujours plus, avec une loi inique qui est en passe d’être prise et qui va accélérer de manière terrible le massacre des enfants non nés.
Conjointement « au nom de l’information », la loi laisse sévir les sites terroristes djihadistes propageant des idéologies de mort aboutissant à des massacres. Curieux paradoxe. Ceux qui sauvent des vies naissantes sont pourchassés et ceux qui provoquent des massacres voient leurs sites continuer leur œuvre de mort. En outre, les voyous auteurs de délits nombreux et graves courent les rues, se moquant des condamnations. Telle est la phase ultime de la culture de mort : tuer les innocents et laisser courir les assassins.
- Les Caryatides souhaitent, donc, faire connaître leur totale et entière opposition à cette loi inique, et continuent d’être aux côtés de ceux qui ne veulent pas que la Vérité soit cachée !
- Les Caryatides persistent à dire avec l’appui des scientifiques qu’un embryon et encore plus un fœtus sont des Êtres humains.
- Les Caryatides mettront tout en œuvre pour faire savoir qu’un embryon vit dès l’instant de sa fécondation ; il est très vite connecté au monde qui l’entoure par son système nerveux et il peut ressentir, souffrir (5semaines in utero) ce qu’il subit au même titre qu’une personne mise au monde.
Alors libre à la maman de prendre sa douloureuse ou joyeuse décision ; mais l’information ne doit pas être spoliée ! Les futures générations jugeront avec sévérité ceux qui vendent leur âme en échange de la culture de mort et de l’anti France : car ils se rendent complices du « grand remplacement ». La loi qui s’apprête à être votée par le Sénat est véritablement totalitaire et liberticide.
Que fleurisse notre joie, fidèles au poste !