Progrès des formations nationalistes
Jeune nation vous proposait ce dimanche soir de suivre en direct les résultats des élections européennes. Nous nous sommes concentrés particulièrement sur les résultats des formations nationalistes. Malgré la concurrence parasitaire des partis d’extrême droite libéraux-sionistes, les nationalistes ont obtenu de bons résultats en Europe.
En Hongrie, où le Jobbik, qui était crédité de 12 % à 17 % des voix dans les sondages, a obtenu 14,68 %, un résultat quasi identitique à 2009 (14,77 %). Il a obtenu 3 sièges.
En Grèce, l’Aube dorée (XA, Χρυσή Αυγή), malgré la répression, a recueilli 9,34 % (0,46 % en 2009), un résultat conforme aux sondages qui lui accordaient de 8 % à 12 %, et lui assurent d’avoir deux députés européens, pour la première fois de son histoire. Samedi, un site belge a annoncé que le Front national de Marine Le Pen souhaitait s’allier aux nationalistes grecs. L’information a été immédiatement démentie par l’entourage de la présidente du FN qui a totalement « exclu » de collaborer avec les patriotes.
« Nous nions tout lien avec l’Aube dorée grecque. Tout accord avec ce mouvement est exclu »
précise le FN.
En Allemagne, le Parti national-démocrate d’Allemagne (NPD, Nationaldemokratische Partei Deutschlands) a obtenu un député. Udo Voigt, qui dirige le mouvement, a été élu. Si les résultats sont faibles (le NPD fait en moyenne 1 % avec des pics à 4 % selon les provinces), l’élection d’un député a été rendue possible par la Cour constitutionnelle qui a supprimé le seuil électoral minimum pour obtenir des élus.
Le Parti national britannique (BNP, British National Party), crédité de 1 % à 3 %, n’a pas pu sauver le siège de Nick Griffin. Le scrutin se déroulait jeudi ; les résultats définitifs n’étaient pourtant pas encore connus ce dimanche à deux heures du matin.
En Espagne, trois mouvements étaient en concurrence : L’Espagne en marche (LEM, España en marcha), Démocratie nationale (DN, Democracia nacional) et le Mouvement social républicain (MSR, Movimiento Social Republicano). Des dysfonctionnements ont été signalés et la presse a évoqué des bureaux de votes d’où certains bulletins, dont ceux de LEM, étaient absents. Des problèmes qui n’expliquent pas les mauvais résultats obtenus. L’Espagne en marche, avec 16 703 voix totalise 0,1 %, un pourcentage que n’atteignent ni Démocratie nationale (12 763 voix et 0,08 %), ni le MSR (8 775 voix, 0,05 %). Les trois mouvements ne dépassent pas les 40 000 voix.
En République tchèque, le Parti des travailleurs pour la justice sociale (DSSS, Dělnická strana sociální spravedlnosti) obtient 0,52 % des voix.
En Pologne, la coalition Mouvement national (RN, Ruch Narodowy) affrontait les urnes pour la première fois et recueille 1,5 % des voix. Nation, en Belgique.
Les nationalistes auront donc 6 élus dans le nouveau parlement.
Jobbik, Hongrie : 3 élus
Aube Dorée, Grèce : 2 élu.
NPD, Allemagne : 1 élu
Ils devraient former le cœur de l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN), désormais conduite par le Jobbik après la trahison du Front national.
Abstention,
Dans tous les pays d’Europe, à l’Est comme à l’Ouest, une première réalité s’affirme : les abstentionnistes ressortent vainqueurs, avec une participation 43,11 % (comme en 2009) à l’échelle de l’UE. Les taux sont très variables selon les pays. En Hongrie, 28,7 % des électeurs se sont déplacés ; le taux de participation atteint seulement 13 % en Slovaquie, 19,5 % en Tchéquie, 20,96 % en Slovénie, 22,7 % en Pologne, 25,06 % en Croatie, 30,04 % en Lettonie, mais 42,5 % en France, un chiffre en progression par rapport à 2009.
Parmi les plus forts taux de participation (outre la Belgique et le Luxembourg où le vote est obligatoire – ce qui n’a pas empêché 10 % des inscrits de s’abstenir) : le Danemark (56,4 %) ou Malte (51,6 %). Les pays en crise comme l’Espagne (45,9 %), la Grèce (58,2 %), l’Italie (60 %) ont globalement plus voté (mais pas au Portugal, où seuls 34,5 % des inscrits ont voté).
Extrême gauche radicale et extrême droite libérale en progression
Les résultats à travers l’Europe, dans sa diversité, montrent une avancée, parfois très nette, des groupes d’extrême droite libéraux-sionistes comme le Front national en France (26 %), l’UKIP en Grande-Bretagne et le Parti populaire danois (26,6 %) qui arrivent largement en tête dans les urnes. De petits partis, qui ne travailleront pas nécessairement avec le FN, font une percée également comme l’AFD en Allemagne (6,5 %). Ces résultats sont néanmoins pondérés par les mauvais résultats de plusieurs groupes.
Le Vlaams Belang s’effondre, aux élections municipales comme européennes, où il n’obtiendrait que 4,7 % et serait éliminé du parlement européen. Aux Pays-Bas, le Parti de la liberté perd 5 points en cinq ans à 12 % ; il conserve trois de ses quatre députés. Le parti des Vrais Finlandais a subi une désillusion identique avec 12,9 %, très loin d’une première place annoncée et seulement 2 élus. D’autres partis stagnent, comme la Ligue du Nord en Italie qui n’obtient que 6 % (+1) et 5 députés (+1). En Autriche, le FPÖ obtient 19,5 % et 4 élus, un score en progression par rapport à 2009.
C’est surtout la victoire en France du Front national, qui a obtenu 22 députés, qui assurera à l’extrême droite libérale une importante audience au Parlement européen.
Les libéraux-conservateurs majoritaires
Le Parti populaire européen conserve la majorité relative au Parlement européen. Avec 212 sièges (-61) sur 751, elle est désormais extrêmement fragile. La poussée des populistes ne change rien à la configuration politique dans l’Union européenne. Les centristes perdent 13 sièges (70 désormais). Face au conservateurs, la gauche libérale se maintient avec environ 186 sièges (-10), comme les Verts (55, -2) et l’extrême gauche (43, +8).
Des chiffres provisoires, dans l’attente de la (re)composition des groupes ces prochaines semaines et la création attendue d’un pôle anti-UE autour du Front national.
Situation en France
Les élections ont été marquées par une très forte poussée du Front national, d’autant plus remarquée qu’elle suit l’effondrement du parti en 2009. Contrairement aux commentaires souvent lus, c’est l’UMP qui subit un violent revers, perdant 7 points en cinq ans et 11 députés. Le PS, qui avait obtenu en 2009 16,48 % tombe à moins de 14 % et devrait perdre au moins deux députés.
Les centristes UDI/MD obtiennent un score équivalent à celui du Mouvement démocrate en 2009 (+1). À l’extrême gauche, EELV perd plus de 7 points et 6 députés. Le Front de gauche stagne à 6,3 % et les listes Lutte ouvrière et du NPA réalisent des scores insignifiants. Le parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la République, progresse d’environ un et demi pour cent, des résultats insuffisants pour obtenir un député.
Le résultat du #FN est un bon thermomètre de la situation Les lignes de force vont du mondialisme vers le nationalisme #RévolutionNationale
— Yvan BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) 25 Mai 2014
Premiers résultats sortis des urnes
01h55 : Nick Griffin a annoncé la perte de son siège d’eurodéputé. Une triste nouvelle pour les nationalistes et les résistants en Europe.
00h05 : En Tchéquie, les nationalistes du DSSS de Mgr Tomas Vandas n’obtiennent que 0,52 % des voix. ANO 2011, un parti récemment fondé est notamment anti-UE, crée la surprise en arrivant en tête avec 16,1 % des voix.
23h40 : En Espagne, les nationalistes ne parviennent pas à créer la surprise. L’Espagne en marche, avec 16 703 voix totalise 0,1 %, un pourcentage que n’atteignent ni Démocratie nationale (12 763 voix et 0,08 %), ni le MSR (8 775 voix, 0,05 %).
23h07 : Les libéraux-conservateurs revendiquent la victoire et réclament la présidence du Parlement, malgré leur recul (28 % et 211 sièges contre 36 % et 274 en 2009) la poussée de l’extrême gauche, des nationalistes et de l’extrême droite libérale.
21h18 : Le Jobbik devient le deuxième parti de Hongrie ! Après le dépouillement des deux-tiers des bulletins, le mouvement nationaliste recueille 14,96 % des voix, derrière le FIDESZ du premier ministre en exercice, qui obtient 52,83 %. Comme en France, le Parti socialiste sort étrillé des élections avec 11,22 %. Les trois principaux autres partis, tous de gauche et centre gauche, totalisent respectivement 9,21 % (DK), 6,41 % (PM) et 4,77 % (LMP). Le Jobbik, en très légère progression par rapport à 2009, devrait obtenir de 3 à 5 députés.
21h11 : Les premières estimations en France en image :
21h06 : En Pologne, les nationalistes du Mouvement national obtiendraient 1,5 % pour leur première participation, dans un scrutin marqué par une très large victoire des libéraux-conservateurs, dans un contexte international très tendu, où les crimes du communisme demeurent très présents, en ce jour où est mort le dictateur rouge Jaruzelski.
20h46 : Les nationalistes allemands du NPD obtiennent au moins un député européen, Udo Voigt. Le mouvement obtient 2,8 % dans le Brandenbourg, 3,6 % en Thuringe, et 2,9 % dans le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.
20h33 : FN : 25% -UMP: 20,60% ; PS : 14,10% ; UDI/MD : 9,8% ; Europe écologie-Les Verts : 9 % – Front de Gauche : 6,4 %.
20h07. En Autriche, le FPÖ obtiendrait 19,5 %, en nette progression en 5 ans (+7 points). Une bonne pour l’extrême-droite libérale sioniste après l’échec du Parti de la liberté aux Pays-Bas qui a reculé de 4,4 points à 12,2 %, et alors que Vlaams Belang subirait lui aussi un revers en Belgique.
18h43. L’Aube dorée recueille selon les premiers sondages sortis des urnes entre 8 et 10 % des voix (contre 0,46 % en 2009). Les résultats finaux pourraient être un peu meilleur. Avec ce score, XA peut espérer au moins deux députés européens. L’Aube dorée confirmerait sa place de 3e parti de Grèce, derrière le groupe d’extrême gauche SYRIZA à environ 28 %, devant le parti mondialiste au pouvoir d’Antonio Samaras (libéral-conservateur) à environ 25 %, et au coude à coude avec le PASOK (gauche libérale).
Ce n’est pas tres constructif de continuer à taper sur le FN, qui ne sont ni liberal ni sionistes,
et cette denomination.est mensongere.
Le FN est le mieux qui peut de façon realiste arriver à la France aujourd’hui.
Oui d’accord ils ne denoncent pas directement l’influence du lobby juif ni le danger du genocide,
par choix strategique ou manque de conviction ou soumission peut -être,
mais en oeuvrant pour une sortie de l’Europe cela revient au même, car avec des frontières retrouvées
90% de nos problèmes seront resolus, du moins un paradis comparé à la situation d’aujourdhui.
Que vous preferez l’OF ou le RF je comprends, mais la réalité nous demontre que leur manque de force
de frappe, manque de credibilité et choix strategique impossible dans un monde de média dominé par on sait qui, ils ne pourront percer jamais, et qu’il faut une etape intermediaire.
Vous êtes suicidaire en choissisant le camp anti-FN.
Puis demoralisant le seul jour où il y a une bonne nouvelle en France.
J’espère que ce n’est que pour la forme et le sport, et que vous avez tous voté la meilleure option possible hier,,, sinon honte à vous.
« Le Front national a toujours été sioniste et a toujours défendu le droit à l’existence d’Israël ».
Marine Le Pen, Haarezt, 7 janvier 2011.
Quant au libéralisme, il s’exprime de mille manière. Le fait de ne pas défendre la famille quand elle est attaquée par le gouvernement, de ne pas s’opposer à l’invasion en préparant les Français à l’idée du départ de 12 millions de colons (en 2012, le programme de Marine Le Pen – qui est celui du FN aujourd’hui prévoit d’accepter l’arrivée d’encore 500 000 colons http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/autorite-de-letat/immigration/ ), etc.
Nous ne sommes pas populistes : nous ne disons pas ce que les gens ont envie d’entendre, mais ce qui est. Libre à vous de croire que le FN de Gilbert Collard et de Florian Philippot sauvera la France. Tout le monde sait que c’est un mensonge. Alors oui, le score du FN est une bonne nouvelle parce qu’il montre la bonne santé mentale des Français. Mais ce résultat ne changera rien, ni à la situation en Europe, ni à l’invasion en France, ni aux véritables problèmes que les Français devront affronter quand ils se réveilleront lentement.
Pour rappel, ce n’est pas Yvan Benedetti – directeur de Jeune nation – qui a quitté le FN, mais c’est lui qui a été exclu lors d’une des nombreuses purges commises par Marine Le Pen contre les patriotes et les nationalistes pour obéir aux ordres d’Israël et des maçons. Rien que cela devrait suffire à convaincre tout patriote sincère.
Quant à la « réalité », la réalité c’est qu’il y a 10 ans, le Jobbik n’existait pas : il est aujourd’hui le 2e partie de Hongrie dans un pays où le parti au pouvoir est bien plus radical que le FN en France en matière de gestion de l’immigration et des Juifs, d’économie, de mœurs. La réalité, c’est que l’Aube dorée, à 0,46 0% en 2009, obtient désormais 10 % des voix, et que s’il y a des motifs de réjouissance à avoir ce lundi, ils sont à chercher là et non dans l’UMP-bis qu’est devenu le FN : un parti de gestion de la crise qui empêchera l’éclosion de la Révolution nationale. Vous voulez entendre que nous n’y sommes prêts ? Vous avez raison : nous ne le sommes pas. Vous voulez entendre que parce que nous le sommes pas aujourd’hui nous sommes prêts à toutes les compromissions et jusqu’à l’abandon de ce que est le cœur de notre combat, la France et les Français ? Certainement pas. Nous ne combattons pas pour ce qui est, mais pour ce qui doit advenir.