Le 6 avril, les Hongrois sont appelés aux urnes pour élire leurs députés. Les différents instituts de sondages accordent au mouvement nationaliste Jobbik respectivement 11, 15, 16, 18 et 20 % d’intentions de votes. Le mouvement, conduit par Gabor Vona, devrait donc obtenir d’aussi bons ou de meilleurs résultats qu’en 2010. Il avait alors obtenu 16,7 % des voix et 42 sièges de députés sur 386.
Les nationalistes ne seraient donc pas touchés par le virage conservateur pris par l’actuel gouvernement après de longues années de gouvernement de la gauche. Le parti du premier ministre Viktor Orban, le FIDESZ, qui l’avait emporté largement en 2010 (52,7 %), est crédité selon les sondages de 48 à 51 %, contre une liste d’union de la gauche obtenant des résultats très variés selon les instituts : de 19 à 31 %.
La politique de Viktor Orban devrait être plébiscitée dimanche prochain, contribuant comme dans de nombreux autres pays, à marginaliser une gauche totalement déconnectée des réalités et ne pouvant, en Hongrie, au contraire de la France, s’appuyer sur les occupants Afro-Maghrébins pour dominer les peuples européens par les élections.
Quel que soit le résultat, le Jobbik, qui présente un programme pour le rétablissement des valeurs traditionnelles, de la sécurité, de la souveraineté, notamment contre l’Union “européenne”, a annoncé qu’il ne participerait à aucune coalition ; l’enjeu du scrutin réside donc surtout dans la capacité du FIDESZ à s’assurer la majorité absolue.
Le Jobbik durant une campagne électorale très dynamique, portée par les nombreux jeunes militants du mouvement, organisait une grande manifestation le 15 mars, pour commémorer la révolution de 1848, qui fut un grand succès malgré une météo peu favorable.
Les médiats juifs s’alarment de la possibilité que le peuple hongrois porte le mouvement en seconde position, comme ici l’agence Jewish News One (commentaires en anglais).
La Hongrie vue par le Jobbik, via ses T-shirts (00:22), c’est celle d’avant 1918… incorporant la Slovaquie, l’Ukraine subcarpathique, la Transylvanie, et un magma de Croatie, Voïvodine, Banat, Serbie… (voir par exemple ici), histoire d’avoir des relations apaisées avec ses voisins…
C’est marrant comme les crânes rasés ont la même gueule, quel que soit le pays “blanc” qui les héberge : France, Allemagne, Grèce – avec nos regrettés Georges et Manolis –, Pologne, Hongrie… il y a un gène spécifique ?…
Je me demanderai tout ma vie pourquoi le mouvement nationaliste hongrois a choisi comme nom – très laid en français – celui d’un ancien commissaire de police honnête, spécialisé dans les Dames de petite vertu. D’aucuns reconnaîtraient un certain Yves Jobic, mais moi, Bibi – auteur – et « Jeune Nation » – éditeur –, ne disons rien. Car comme tous les imbéciles, « nous avons confiance en la justice de notre pays »…
(Un dernier truc rigolo, dans la rédaction de « Jeune Nation » : « Le Jobbik organisait une grande manifestation le 15 mars, pour commémorer la révolution de 1848, qui fut un grand succès malgré une météo peu favorable. » ; mince ! le temps était Mossad, durant le Printemps des peuples, en 1848 ?…)
[Note : Toujours pas de prévisualisation avant publication sur ce site ; alors, j’en utilise un autre…]
A Jeune nation, nous comptons – avec succès – sur l’ingéniosité de nos lecteurs pour pallier les problèmes de visualisation et autres.
Les revendications frontalières sont extrêmement mobilisatrices en Hongrie et le Jobbik comme d’autres mouvements tels que l’explicite HVIM (Hatvannégy Vármegye Ifjúsági Mozgalom, Mouvement de jeunesse des 64 comtés) militent pour le redécoupage des frontières de la région, à commencer par celles avec la Roumanie, ce qui crée régulièrement des problèmes diplomatiques (voir par exemple : dernièrement une demande du président roumain pour faire interdire le Jobbik : http://www.romania-insider.com/romanian-president-asks-govt-parliament-to-ban-hungarys-extremist-party-jobbik/117170/).
Autre chose à savoir : les Hongrois et spécifiquement les nationalistes ont la mémoire longue. Cela demande des efforts pour dépasser la haine tenace qu’ils vouent à la France et aux Français, coupables à leurs yeux d’être à l’origine du du Traité de Trianon. Cela explique pourquoi ils ne se sont pas demandé si Jobbik – « Le Meilleur » – sonnait bien en français (ou en gitan, qu’on songe à la célèbre chanson…).
héééé j’ai vu le nom de Simone Weil sur le mur Hongrois de la Shoa…mais… c’est pas possible elle a survécu …par respect pour les survivants il faudrait détruire le mur car il y a des noms en trop… !