Ils sont plusieurs dizaines à s’être rassemblés au cimetière pour rendre hommage à Robert Brasillach, lâchement assassiné par les libératueurs le 6 février 1945. Une occasion également pour commémorer le soulèvement du 6 février 1934, durant lequel les Parisiens, excédés par les affaires -et notamment l’affaire impliquant le juif Stavisky- se révoltèrent avec comme mot d’ordre, insupportable pour les Ripoublicains : « A bas les voleurs ! ». Leur République, une nouvelle fois, allait montrer son vrai visage en faisant tirer sur la foule. On dénombra quelque 22 morts, des centaines de blessés…
C’est donc pour rendre honorer nos morts que ces personnes, parmi lesquelles Pierre Sidos, se sont rassemblées le matin devant la tombe de Robert Brasillach. Un discours a été lu dans lequel il a été rappelé que finalement les problèmes actuels sont de la même nature que ceux d’hier : La France est confrontée à des gens venus d’ailleurs dont le but n’est pas de servir notre beau pays, mais au contraire de se servir de la France pour leurs propres intérêts particuliers. Brasillach, qui aimait la France plus que tout, n’avait de cesse de dénoncer ces voleurs d’où la haine qu’il a engendrée chez nos ennemis !A la fin de l’allocution, chaque participant a pu se recueillir sur la tombe de l’écrivain en déposant une rose blanche.
Tous ensuite se sont réunis devant la tombe de Maurice Bardèche, le beau-frère de Brasillach qui se trouve à quelques pas. Un discours a été prononcé par Yvan Benedetti pour honorer ce grand écrivain qui n’a pas craint de se proclamer fasciste et de continuer à combattre les impostures quoiqu’il en coûte. L’allocution s’est terminée par l’Appel aux morts: Robert Brasillach ? Maurice Bardèche ? Les tués du 6 février 1934 ? Et chaque fois, les participants de répondre : « PRESENT ! ». Puis, en plein cimetière a été entonné le chant de Fidélité « la Calvacade » sur l’air de « J’avais un camarade »
A l’issue de la cérémonie du cimetière une messe a été célébrée dans une église parisienne pour le repos de leur âme selon le rite tridentin, celui qui était encore en vigueur dans toutes les églises en 1934. Enfin, en bons Français, c’est autour d’un banquet que les participants ont fini la journée où ils ont pu savourer un bon repas dans une excellente ambiance militante, où discussions politiques alternaient avec bons mots. La journée s’est terminée par le chant des nationalistes, et le cri de ralliement :
Qui vive ? FRANCE !
Vive la France et Vive l’Europe.