Ne nous laissons pas griser par le 2e tour du 7 mai
Le premier tour de l’élection présidentielle de 2017 a placé en lice pour le second tour Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Ainsi donc, les mentors de leur République ont-ils atteint leur objectif qui consistait à opposer à une Marine Le Pen, jugée aisément éliminable, le représentant patenté de la banque Rothschild et du Conseil d’administration du mondialisme qu’est Emmanuel Macron, produit médiatique fabriqué à cet effet de toutes pièces, telle une marionnette.
Toutefois, il s’en est fallu de peu que Marine Le Pen frise la correctionnelle électorale et ne soit pas au second tour : à 500 000 voix près, c’étaient Fillon ou Mélenchon qui allaient en finale.
Bien que Marine Le Pen, présentée par les media comme l’incarnation de la France éternelle, soit portée par les espoirs de millions de Français qui ne veulent pas que la France meure, son résultat est fort éloigné de celui que lui promettaient les sondages.
La raison en est une absence de cohérence doctrinale conjuguée à une volonté quasi obsessionnelle de dédiabolisation et de lissage de son programme.
Sa campagne du second tour ne corrige en rien cette erreur de positionnement. Bien au contraire, elle abandonne une mesure essentielle de son programme qui est la sortie de la zone euro. Ce simple recul laisse entrevoir ce que serait sa politique si elle était élue : celle de son alignement global, à quelques mesurettes près, sur la politique voulue par les mondialistes et le judaïsme politique.
Le Parti Nationaliste Français appelle à la raison : cette élection, comme celles qui l’on précédée et celles qui la suivront, est un épiphénomène par rapport au chaos qui s’annonce.
Il n’y a pas à céder à une quelconque excitation ou sidération momentanées d’un fugace instant électoral.
Le Parti Nationaliste Français a donc décidé de conseiller à ses militants de ne pas apporter aujourd’hui, plus qu’hier ou demain, leurs suffrages à une personne qui n’a jamais cessé d’être en rupture de ban avec le nationalisme et avec la seule politique capable de redresser la France, celle de la Révolution nationale.
L’actuel régime n’est pas réformable et toute volonté de le transformer de l’intérieur est vouée à l’échec. Cette élection est moins le signe d’un rétablissement du système que celui de la poursuite de sa déstabilisation amorcée avec le rejet de la constitution européenne en mai 2005. On ne répond pas à un processus révolutionnaire avec un bulletin de vote.
Par conséquent, le seul combat politique qui vaille est de constituer l’outil politique révolutionnaire capable de rétablir la France, par la conquête de l’État, lorsque l’inévitable effondrement du système en place se produira.