Le mouvement nationaliste est actuellement victime d’une forte vague de répressions. Après l’attentat perpétré contre le préfet de Cassel Walter Lübcke et la folie meurtrière d’un détraqué qui a fusillé deux compatriotes allemands devant la synagogue de Halle, les médias utilisent ces actes (que nous désapprouvons évidemment aussi) afin de justifier leurs poursuites acharnées à l’encontre de l’extrême-droite. Nous vous en rapportons ici quelques exemples récents afin de vous donner un aperçu de notre situation.
- A Dortmund, une série de manifestations contre les contestations :
Au début du mois de septembre, à Dortmund-Dortsfeld, l’un des nombreux arrondissements habités par des nationalistes, un graffiti comportant l’inscription « quartier nazi » a été recouvert de peinture par la ville. A la place, on eut y lire aujourd’hui « Nos Couleurs sont Belles ». Ce graffiti a été surveillé à longueur de semaines par la police, 24h sur 24h, en utilisant jusqu’à quatre voitures. Cette surveillance a eu lieu directement devant les domiciles des militants du parti « die Rechte », qui ont été pour ainsi dire espionnés. De nombreuses manifestations ont eu lieu contre ces brimades et contre le retrait des forces de police hors des conflits de quartier, dans lesquels ils auraient été grandement utiles. Chaque lundi, des manifestations se tiennent au nord de Dortmund, dans un gettho connu à l’échelle nationale, pour plus de sécurité et pour une plus grande liberté d’expression.
La police s’est retirée de Dortsfeld au bout de trois semaines, après que la pression publique ne soit devenue trop grosse et que la presse elle-même se soit demandé pourquoi un panneau était ainsi surveillé alors que la criminalité ne cesse de croître dans les autres quartiers. Parce que la police a été très souvent rencontrée au cours de nos manifestations (nous sommes parvenus à atteindre un large public ; même l’ambassadeur israélien s’est manifesté après que le droit d’exister d’Israël ait été contesté au cours de nos manifestations), les forces de l’ordre imaginent ainsi toujours plus de moyens de nous nuire, en interdisant par exemple certains mots de ralliement, ou en proscrivant le discours d’ouverture du professeur du peuple (Volkslehrer) (lors de notre dernier rassemblement). Nous avons déposé plainte afin de mettre un terme à ces contestations et l’avons exceptionnellement remporté devant le tribunal. Ce fut une lourde défaite pour la police. Enfin, nous pourrions obtenir que les slogans « Ici marche la résistance nationale », « En Avant la Solidarité Nationale » et « Plus Jamais Israël » puissent être à nouveau proclamés. A l’heure actuelle, la police bouillonne de rage à Dortmund et va très certainement bientôt lancer de nouvelles répressions !
- Arrestation de notre camarade Matthias Drewer
Dans la nuit du 12 octobre 2019, Matthias Drewer, membre du parti « die Rechte », a été victime d’une tentative d’agression par deux antifas. Il s’est défendu à l’aide d’une bombe au poivre, alors que l’un des deux assaillants voulait le frapper. La police a jugé que notre camarade n’était pas victime, mais coupable de l’attaque : ils ont ainsi procédé à son arrestation et l’ont conduit dès le lendemain devant le juge d’application des peines. Il se trouve depuis en détention provisoire. Etant donné que Matthias a déjà séjourné plus de trois ans en prison, le ministère public considère cette agression comme un « risque de récidive ».
Fin octobre, l’examen de mise en liberté conditionnelle s’est mal passé, son procès aura donc lieu en décembre. Au cours de cette audience, la défense va essayer de démontrer qu’il s’agissait d’une situation de légitime défense. En effet, en Allemagne, les détentions provisoires sont relativement rares pour les cas de coups et blessures. Cela concerne généralement les délits lourds tels que les vols ou les homicides volontaires. Pourtant, dans le cas de Matthias, on va tenter de brimer un militant nationaliste et de le briser. Les médias montrent en même temps, à quel point la ville procède durement contre la droite. Le système aimerait faire de Matthias un exemple. Quatre membres du parti die Rechte venant de Dortmund se trouvent actuellement en prison : Steven Feldman (depuis novembre 2018, probablement encore jusqu’à mi 2022), Alexander Wack (depuis février 2017, vraisembablement jusqu’à mi 2021) et Daniel Ewers (de septembre 2019 jusqu’à la fin de l’année 2020).
Ils se réjouissent tous du courrier et du soutien en provenance de toute l’Allemagne qui parviennent régulièrement à Dortmund afin de réclamer leur libération !
- Interdiction du Championnat des Nibelungen
Le tournoi des Nibelungen est organisé en Allemagne depuis 2013. La dernière édition s’est déroulée sans aucun problème en octobre 2018 dans la petite ville saxonne d’Ostriz, près de Görlitz. Au cours de cette année, il y eu une grosse pression de la part des médias sur les pouvoirs politiques afin de proscrire ce « tournoi de sports de combats nazi ». Bien qu’il n’y ait pas eu de troubles d’aucune sortes à rapporter en 2018, l’édition de 2019 a été interdite en arguant que le championnat était contre l’ordre fondamental libéral et démocratique de notre pays et pourrait former des personnes à attaquer des policiers. Ce ne sont évidemment que des mensonges, car le tournoi sert d’initiation aux sports de combats et non pas de camp d’entraînement. Malheureusement l’interdiction a eu gain de cause devant le tribunal, les deux organisateurs n’ont pas obtenu de suite favorable à la plainte qu’ils ont déposée devant le tribunal administratif de Dresde et la cour d’appel administrative de Bautzen. A l’avenir, il sera plus difficile d’organiser une compétition de sports de combats nationale, pourtant il y aura d’autres plaintes déposées et parfois cela dure plus longtemps avant que le droit ne soit exécuté !
- Ursula Haverbeck passe son 91e anniversaire en prison !
Ursulas Haverbeck est emprisonnée depuis mai 2018 pour avoir exprimé ses opinions. Elle purge actuellement une peine de prison de deux ans et demi au pénitencier de Bielefeld-Brackwede, à l’âge de 90 ans ! Le système ne montre aucune pitié : toutes les demandes de levées d’écrou anticipées ont été rejetées. Cette dame aurait dû être obligée d’expliquer qu’elle avait pris de la distance vis-à-vis de sa propre opinion (elle a officiellement été condamnée pour avoir nié l’existence de l’holocauste), alors seulement elle aurait pu quitter la prison. Elle s’y refuse pourtant, et doit ainsi purger sa peine jusqu’au dernier jour.
Le 8 novembre, Ursula fêtera son 91e anniversaire dans une prison remplie de grands criminels. C’est pourquoi une grosse manifestation aura lieu afin d’exiger sa libération le 9 novembre, une date historique et mémorable dans toute l’Allemagne. Le rassemblement se tiendra à Bielefeld (qui se trouve à une centaine de kilomètres de Dortmund). En 2018 ces deux manifestations majeures s’étaient déjà déroulées à Bielefeld, auxquelles 500 camarades y étaient respectivement parus !
En parallèle à ces cas de répression, le ministre de l’intérieur a fait savoir qu’il voulait faire interdire les organisations politiques de droite dans les temps à venir. Cette menace concerne notamment « Combat 18 », qui appartient à la scène musicale d’extrême droite. « Le mouvement identitaire », qui fait partie de la nouvelle Droite et constitue une sorte d’organisation politique affiliée à l’AfD (Alternative für Deutschland), est également touché par cette intimidation. Une demande de proscription à l’encontre des partis « die Rechte » et « der dritter Weg » (la troisième voie) devrait être proposée et examinée. Cette proposition doit passer par le plus haut tribunal allemand : la cour constitutionnelle d’Allemagne. C’est le seul plus haut échelon a pouvoir déterminer une telle interdiction. C’est pourquoi si une pareille destitution a la moindre chance, elle est très incertaine !