Le cimetière de Labry, en Lorraine, a été profané ces derniers jours, comme l’ont constaté les policiers lundi. Des racailles ont commis diverses destructions et dégradations contre les tombes et les ornements des sépultures. Près de quarante tombeaux ont été touchés.
Si après un incident dans un cimetière juif abandonné les auteurs avaient été traqués par toutes les polices de France et considérés comme des criminels – les faits avaient été commis sous la direction d’un antifasciste –, cette attaque contre un cimetière catholique a immédiatement été minimisée. Aucun ministre ne s’est déplacé, aucun n’a réagi. Seul un vague communiqué a été produit au ministère de l’Intérieur. Le même avait dépêché des centaines de personnes pour retrouver les coupables de la profanation du cimetière juif abandonné en Alsace. Concernant le cimetière français de Labry, un simple communiqué laconique suffira.
« Ces actes inacceptables appellent une réponse pénale ferme. Les enquêtes devront permettre d’en poursuivre les coupables »,
ose le ministère de l’Intérieur qui sait parfaitement pourtant que la « réponse pénale » du ministère de la Justice, aux mains de l’antifrançaise Christiane Taubira, sera au contraire à l’exact opposé de la fermeté.
Le maire de Labry parle déjà d’un simple jeu de « jeunes » pour « faire les idiots » (sic), selon les propos rapportés par un procureur.
Ce dernier a également minimisé les faits. Alors qu’ils ne sont en rien moins graves que concernant le cimetière étranger abandonné d’Alsace, il a affirmé qu’il fallait parler de « dégradations » plutôt que de « profanation ».
Il s’agit de la cinquième profanation d’un cimetière français dans le département de Meurthe-et-Moselle depuis le début de l’année ; comme après les quatre premiers, cette profanation ne devrait être suivie par aucune réelle action des autorités.