André Gandillon, le directeur de la revue Militant a publié le texte suivant en réponse aux lecteurs qui demandaient la position du mensuel nationaliste après l’attentat contre Charlie hebdo.
Fait divers tragique, bien sûr, notamment pour les familles touchées. Toutefois, l’émotion orchestrée autour de cet attentat provient uniquement de ce que Charlie hebdo est un journal ordurier qui reflète la nature de la classe politique régimiste à la mentalité nauséeuse. Et il faut noter que la compassion médiatique concerne plus les journalistes défunts que les policiers et l’ouvrier qui y ont aussi laissé leur vie.
Tout se passe comme si la classe politique régimiste et mondialisée s’était sentie directement touchée par les balles ayant atteint leurs complices. Cet hebdomadaire n’est pas l’emblème de la liberté d’expression, mais des vomissures de la pensée dominante de leur république à l’encontre de la France et de la civilisation européenne, l’injure étant sa signature. Quant à la liberté d’expression, elle n’existe plus en France depuis les lois Pleven et Gayssot.
Charlie Hebdo appelait à l’interdiction du Front national dans la mesure où il est réputé « fasciste », multipliait les caricatures blasphématoires et sacrilèges contre les chrétiens. Il avait cru s’en prendre impunément à l’islam : les mahométans ont suivi des préceptes coraniques et ont vengé ce qu’ils considéraient comme une injure. Ces assassinats sont moins des actes terroristes que des actes politico-religieux.
Cette affaire illustre la faillite et la nuisance de ce régime et du personnel qui s’y agrège. Factuellement, ils ont été incapables de protéger la vie de gens auxquels ils apportaient une protection policière personnelle, ce qui montre leur incurie foncière. Des ministres de l’Intérieur ont jadis démissionné pour moins que ça.
Surtout, ils sont la cause de la situation qu’ils déplorent : ils ont favorisé l’implantation et la diffusion de l’islam en France et en Europe, facilitant l’immigration extra-européenne et finançant les mosquées ; ils sont allés chercher noise à des États musulmans qui ne les menaçaient pas. S’il y a un terrorisme islamique, ils ont leur part dans son existence. Sous l’impulsion de la maçonnerie, ils ont suscité une société de mort qui ne peut qu’inspirer le mépris et le dégoût, ne respectant la vie ni avant la naissance, ni dans la vieillesse.
Le défilé de dirigeants politiques appelant les uns après les autres à « l’union nationale » est une odieuse opération de récupération politique, dans la mesure où ils sont responsables de la situation présente qu’ils sont incapables de juguler. Et le Front national montre sa nature en faisant tout pour s’agréger aux fossoyeurs de la France. De même, l’épiscopat, au lieu de sonner le glas pour des anti-chrétiens militants, il devrait sonner le tocsin depuis longtemps contre ce régime.
La solution aux problèmes présents n’est pas dans une unité nationale de circonstance autour du syndicat de faillite de la France et dans un phénomène d’hystérie collective organisée, mais dans un sursaut national devant rendre la France à elle-même.