Avec un avant-goût – ou un arrière-goût – de ce que la justice républicaine peut montrer de plus arbitraire quand leur régime sombre dans la paranoïa et la dictature, plusieurs centaines de procédures pour apologie d’acte terroriste ont été ouvertes à travers la France. Pour la très grande majorité des cas déjà jugés, les individus insuffisamment pénétrés par « l’esprit du 11 janvier » ont été condamnés, parfois lourdement. Il s’agissait dans ce dernier cas souvent de multirécidivistes ayant accompagné leurs apologies de divers autres crimes ou délits.
Si la plupart des auteurs sont des islamistes convaincus et dangereux, il est arrivé que d’autres ne soient que des Français exaspérés par de longues périodes de chômage ou simplement voyant des milliers de militaires envoyés défendre les intérêts juifs en France quand la sécurité des Français est totalement abandonnée.
D’autres sortes de cas existe : à Poitiers, un professeur de philosophie affecté au lycée Victor-Hugo a été suspendu quatre mois après l’annonce de l’ouverture d’une enquête pour « apologie d’acte de terrorisme ». Militant antifrançais revendiqué, Jean-François Chazerans, est accusé par certains parents d’élèves d’avoir proféré des « propos déplacés pendant la minute de silence » imposée aux élèves dans les établissements de France et à l’origine de nombreux « incidents », notamment dans les cités envahies.
« Je ne sais pas ce qu’on me reproche. […] Je suis sonné, je m’attendais à tout sauf à ça. Ce fameux jeudi, j’ai organisé des débats avec mes six classes de terminale. Le but était de comprendre les causes du terrorisme en sortant autant que possible de la passion et de l’émotion du moment. […] Ma réaction de citoyen est de dénoncer avec force ces actes odieux, horribles. On ne peut quand même pas m’accuser d’avoir la moindre sympathie pour les djihadistes. Ce sont des groupes fascistes que je combats. Il n’y a pas eu une quelconque apologie du terrorisme lors de mes cours. Au contraire… »
Son antifascisme maladif – qu’il s’empresse de mettre en avant alors que cela n’a aucun rapport avec les faits évoqués – l’aidera sûrement à le sauver.
« J’ai immédiatement diligenté une enquête. Le professeur a été suspendu. Il fallait l’éloigner de ses élèves. La procédure suit son cours. Le conseil de discipline statuera sur la suite de sa carrière »
s’est justifié le recteur de l’académie de Poitiers, qui semblait ignorer, quand il a pris sa décision qu’il avait à faire à un républicain de choc, promoteur de l’invasion et du métissage, du matérialisme et de la « démocratie ».
Depuis, l’extrême gauche se mobilise – ou tente de le faire – pour son martyr. Une page de soutien a été créée sur Facebook, où quelques extrémistes se retrouvent pour souligner la qualité de l’enseignement de Jean-François Chazerans, sa passion pour son métier, son ouverture à la diversité, en un mot : son génie républicain. Plusieurs pétitions ont déjà été lancées pour le professeur qui bénéficie d’importants relais au sein de la médiacratie : plusieurs dizaines d’articles favorables lui ont déjà été consacrés, notamment dans la Nouvelle République, mais également des reportages télévisés à France 3, ou Libération.
Des manifestations ont été organisées et un mouvement de grève est prévu pour le 5 février. Contrairement aux étrangers issus des « ghettos » et victimes de « l’apartheid », dont pas un seul n’a été défendu par l’extrême gauche, le professeur antifrançais devrait rapidement être réintégré, comme l’a déjà été son collègue de Mulhouse.