« C’est […] le rôle de la France que d’encourager la volonté du peuple grec de rester dans l’euro et de l’aider souverainement, mais en même temps, dans le cadre d’une communauté, à respecter ses engagements, dans le cadre de nos règles communes »
a déclaré Manuel Valls lors d’une réunion samedi à Paris. Grâce à la complicité de tous les gouvernants depuis 35 ans, les banquiers apatrides ont imposé la « dette » à tous les pays européens, avant de s’en débarrasser au fur et à mesure où les problèmes arrivaient.
Ainsi, la plupart des institutions privées ont empoché les dizaines de milliards de la « dette grecque » lors de la « restructuration », une habile manipulation pour faire doublement peser la « dette » sur les épaules des peuples. Aujourd’hui en effet, en plus de la dette qui leur a été imposée en « propre », les Français « possèdent » 58,5 milliards de la dette en Grèce. Une dette que personne ne rachètera. En refusant de nommer les véritables responsables de la crise, les financiers internationaux – Goldman & Sachs a aidé le gouvernement grec à falsifier ses comptes notamment pour lui permettre d’entrer dans l’euro -, et les principaux coupables de la situation, les dirigeants politiques de 30 ans de démocraties libérales en Europe, ce sont bien les banquiers que Manuel Valls protège, au-delà de vouloir collaborer à un régime qui annonce, entre autres, l’ouverture totale des frontières de la Grèce – et donc de l’Europe – à l’invasion, de détruire le mariage, ou de légaliser les drogues.
« Nous n’avons plus de crédits sur la Grèce. Nous avons vendu nos créances lors de la grande restructuration de cette dette, comme la plupart des investisseurs privés »
se vantait ainsi dans les médiats il y a quelques jours le porte-parole de la BNP Paribas, refusant de dévoiler combien de milliards la banque avait gagnés avec cette vente, comme avec les « intérêts de la dette » depuis plusieurs décennies. Le gouvernement, sans en référer aux Français et malgré une situation économique nationale désastreuse, ainsi engagé, et surtout gravement obéré, l’avenir de la France.