La direction du néo-Front national a ouvert la boîte de Pandorre quand elle a commencé à se soumettre aux oukases et condamnations de la caste médiaticopolitique contre ses membres « mal pensants ». Depuis des mois, particulièrement à l’approche des élections, la recherche du jeu de mots sulfureux, de la publication sur un réseau social d’une image insuffisamment antiraciste, une phrase imparfaitement républicaine prononcée lors d’un repas amical par un militant du FN est devenue le passe-temps favori de nombreux journalistes, aidés généralement par les activistes antifascistes. Cela a conduit à l’exclusion de plusieurs dizaines de membres politiquement incorrects du FN qui, de son côté, n’a jamais exigé en retour l’exclusion des terroristes de la pensée juifs ou staliniens chez ses ennemis, pas plus que celle des députés corrompus – Serge ‘Dassault’ Bloch et son coreligionnaire Patrick Balkany par exemple – pas plus, quand il était parlementaire, que celle du pédocriminel juif Daniel Cohn-Bendit.
Certains de ses membres pourtant bénéficient d’une extraordinaire protection. Il y a quelques jours, un islamophobe avait bénéficié du soutien du FN. Hier, c’est à une cadre, Nathalie Pigeot, ancienne responsable du Front national de la jeunesse (sic) (FNJ), que la direction du parti d’extrême droite a apporté son soutien. Pourtant, la candidate FN aux élections départementales à Saint-Avold (Lorraine) est accusée par un activiste antifrançais, Stanislas Czerwinski, qui avait adhéré au FN – grâce auquel il a été conseiller municipal à Créhange avant de claquer la porte du parti – du crime le plus grave : détenir des objets « glorifiant le nazisme » (doublement sic).
Il prétend avoir découvert des portraits du Führer allemand Adolf Hitler et de son ministre de la Propagande Joseph Goebbels dans le bureau de Nathalie Pigeot à son domicile.
Le torchon antifrançais Charlie hebdo (« Je peux dire « Je suis Charlie » » avait déclaré Florian Philippot le 8 janvier 2015 sur RTL) a relayé ses attaques, tout comme le Républicain lorrain.
« J’ai averti ma hiérarchie tout de suite, parce que pour moi c’était grave. Je ne pouvais plus continuer à travailler avec cette femme. J’ai voulu résoudre le problème en interne, mais je n’ai pas réussi, donc j’ai démissionné »
a affirmé Stanislas Czerwinski.
Le soutien du Front national à Nathalie Pigeot est d’autant plus surprenant que de nombreux militants ont été exclus pour des déviances – des comportements sains, mais considérés comme telles par l’occupant – bien moindres, et que Stanislas Czerwinski n’est pas le seul à avoir dénoncé de tels faits. L’ancien secrétaire départemental du FN en Moselle Bernard Brion a affirmé également avoir vu « une photo encadrée d’Adolf Hitler » et « des assiettes brunâtres où figurait le sigle SS » chez Nathalie Pigeot.
Si les faits sont avérés, Nathalie Pigeot apparaîtrait comme une curieuse nationale-socialiste, qui a participé activement à la chasse aux militants sincères et radicaux, allant jusqu’à cosigner avec le déviant sexuel Steeve Briois un texte interdisant aux jeunes militants du FN de participer à des listes nationalistes ou patriotes lors des élections universitaires, préférant abandonner les facultés à l’extrême gauche ou, peut-être pire encore, aux associations apolitiques spécialisées dans l’organisation de beuveries.
Pour avoir été au domicile de la Pigeot en compagnie du polonais, je peux fournir quelques détails si vous voulez.