Selon que vous serez présentateur juif ou misérable provençal, la justice…
Après plus de cinq ans de procédure, le multimillionnaire juif Michel Drucker, enrichi grâce à l’argent public, a obtenu gain de cause auprès du Conseil d’État. L’occupant, qui a fait fortune en faisant la promotion des idées anti-nationales durant des décennies sur le service public, refusait jusqu’ici de se plier aux décisions de la justice française. En 2010 encore, le tribunal administratif de Marseille avait confirmé que sa très luxueuse villa, construite avec l’argent spolié aux Français, était illégale.
Selon les juges administratifs, le permis de construire de l’occupant, pour une maison (alors qu’il en possède déjà une d’un luxe indigne sur le même site) de près de 300 m² avec piscine sur un terrain de 10 000 m², était « nul et non avenu ». La présence des bâtiments défigurait le massif des Alpilles dans les Eygalières en Provence. En appel, cette décision avait été annulée.
Le permis avait été autorisé par la mairie complice, alors que l’architecte des bâtiments de France n’avait pas été consulté. Or, la maison de l’étranger se trouve en effet à moins de 500 mètres d’une chapelle du XIIe siècle dédiée à Saint-Sixte. Et à l’image de ses coreligionnaires dans les colonies juives illégales de Palestine, il avait annoncé qu’il ne détruirait pas la construction illégale.
À défaut d’avoir obtenu justice, la Ligue de défense des Alpilles a reçu une intéressante leçon sur l’indépendance de la justice et le pouvoir de l’oligarchie.