Pas plus qu’hier et pas plus que demain, rien de bon pour la France ne sortira du processus électoral.
Le système démocratique qui affaiblit la France depuis plus de deux siècles et gangrène notre civilisation est verrouillé et irréformable.
L’élection de ce soir, comme le deuxième tour qui va suivre, est de l’énergie et du temps perdu pour la France.
La moitié des Français a compris l’inutilité d’aller « urner ».
Nous ne pouvons que nous en réjouir.
C’est la malhonnêteté et la malfaisance du règne de l’argent, des menées occultes et des influences étrangères, qui a imposé aux Français la pratique absurde que l’on appelle « le suffrage universel ». Lequel consiste, à toutes occasions, selon des modes de scrutins interchangeables, avec le recours à de multiples trucages, à obtenir – et souvent de ne pas en tenir compte ultérieurement – une opinion passagère exprimée anonymement par le plus grand nombre de suffrages, dont le niveau ne cesse de diminuer à chaque élection.
Cette comédie à répétition se jouant généralement au nom des « valeurs » d’une liberté (celle du renard dans un poulailler), d’une égalité (plus égale pour les uns que pour les autres), d’une fraternité (à la manière de Caïn vis-à-vis de son frère Abel). Ainsi l’électoralisme, tare et sauvegarde du système démo-ploutocratique, est une théorie de la lutte des places, avec un accaparement durable ou une redistribution alternative de sièges au profit d’arrivistes sans convictions.
C’est pourquoi nous appelons à préparer et à conduire une deuxième Révolution nationale qui seule peut rendre la France à son destin en la nettoyant des parasites qui la détruisent avec une virulence accrue depuis plus de 60 ans.
Il y a seulement quelques cas rares où la présence électorale nationaliste peut s’expliquer.
Cela présuppose l’intention sincère de diffuser des idées nationalistes sans aucune compromission.
Tout en sachant très bien que la France ne s’est pas faite par les urnes, qu’elle a été défaite par les urnes, et qu’elle ne peut se refaire par les urnes…