Après avoir lamentablement échoué dans à peu près tous les secteurs économiques et financiers depuis 2012 et avoir souvent menti par des annonces fallacieuses et des pronostics par trop positifs, le gouvernement se lance dans de nouvelles prévisions pour la fin du quinquennat de François Hollande.
La dette publique de leur République va continuer à augmenter et se maintenir à un niveau extrêmement haut jusqu’en 2017. Les estimations donnent la dette à 96,3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2015, 97,0 % en 2016 et 96,9 % en 2017 (contre 97,2 %, 98 % et 97,3 % lors des précédentes annonces).
Incapable depuis des années de tenir les promesses faites à l’Union européenne (UE), le gouvernement français annonce désormais vouloir ramener le déficit public à 3,8 % du PIB en 2015, puis 3,3 % en 2016 et 2,7 % en 2017. C’est donc l’année où François Hollande quittera l’Élysée que le déficit public pourrait passer sous la barre des 3 % du PIB, une promesse pour laquelle il ne peut de fait pas s’engager puisqu’il ne sera plus aux commandes durant la moitié de cette année 2017. Et si les objectifs ne sont pas atteints, l’excuse de l’alternance sera toute trouvée.
Le gouvernement estime que la croissance atteindra 1 % en 2015 et 1,5 % entre 2016 et 2017. Le gouvernement a revu nettement à la baisse ses prévisions qui étaient jusque-là de 1 %, 1,7 % et 1,9 %.
Pour les autres indicateurs, le gouvernement table sur une inflation nulle en 2015, accélérant progressivement à 1 % en 2016, 1,4 % en 2017. Le gouvernement affirme que la dépense publique baissera, de 55,4 % du PIB en 2015 à 54,1 % en 2017.
Ce programme doit désormais être validé par la Commission européenne d’ici fin avril