Claude Hermant, ancien cadre de la mouvance d’extrême droite antinationaliste et antiracialiste issu du Bloc identitaire et du Front national, serait l’homme qui a permis à Amedy Coulibaly d’obtenir les armes qui ont servi à perpétrer ses attaques.
Il avait été arrêté peu après les faits et d’importantes quantités d’armes et de munitions avaient été récupérées. Selon l’accusation, il dirigeait à un important trafic d’armes dans le nord de la France et en Belgique, à destination essentiellement du grand banditisme et des cités envahies. Selon les éléments récoltés par les enquêteurs, c’est ce réseau qui a permis au tueur étranger de mener ses attaques en janvier dernier contre d’autres étrangers, une policière africaine à Montrouge le 8 janvier et un commerce communautariste juif le lendemain. Il est soupçonné d’avoir également attaqué un sportif la veille de son premier meurtre et d’un attentat à la voiture piégée le soir de ce premier meurtre.
« C’est une piste très sérieuse, en bonne voie de confirmation »,
selon une source judiciaire citée par la Voix du Nord.
Il est parfois présenté, totalement à tort comme l’illustrent son parcours et ses propos, comme nationaliste ou identitaire. Dans la presse il se définissait dans le passé, avant ces événements, comme un « anarchiste de droite et non comme un extrémiste », rappelant souvent que sa « [sa] femme était Comorienne et musulmane », que sa fille « est métisse » et qu’il « cultive la différence de l’Autre ».
Des propos et un comportement très éloignés, sinon à l’opposé, de ceux du nationalisme radical.