Malgré la mort d’une jeune occupante il y a quelques semaines dans le nord de la France et la multiplication des incidents impliquant des armes à feu lors de mariages de colons, les autorités, comme à leur habitude, laissent faire. La « tradition » de tirer des coups de feu – à balle réelle et en visant le cas échéant des passants – s’étend à travers la France occupée. Et la liste des victimes s’allonge.
Les gendarmes d’Alsace, si présents quand il n’est nul besoin d’eux, étaient absents samedi à Moosch. C’est là que des réjouissances liées à un mariage ont « dérapé » (sic). Un criminel a ouvert le feu dans la foule, blessant une fillette de trois ans. Il avait tenté de faire feu à plusieurs reprises auparavant sans succès avec son arme quand le coup est parti « accidentellement » (sic).
La victime de ce crime est une enfant qui passait à proximité avec sa mère, sans faire partie du cortège. Elle a reçu des plombs aux membres inférieurs et supérieurs et, de l’aveu du procureur en gardera « probablement des séquelles esthétiques ».
Malgré cela, le criminel, dont l’identité comme la race ont été cachées par les autorités et les médiats aux ordres, a été immédiatement relâché après seulement quelques heures de garde à vue. Il n’a fait l’objet que d’une convocation ultérieure – si la véritable justice n’a pas été rendue d’ici là – pour être jugé pour blessures involontaires, violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence ou de sécurité et port d’arme prohibé. Des qualifications particulièrement laxistes qui ne lui vaudront, dans le pire des cas, que quelques semaines de prison avec sursis.