Il y a encore quelques jours, il réclamait la destruction des frontières et l’accueil de tous les envahisseurs. Il participait à la Fête de l’Huma, l’événement bobo-mondialiste par excellence – où, il est vrai, le rappeur africain antifrançais préféré de Marion Maréchal-Le Pen se donnait en spectacle. Et aujourd’hui, c’est un… cadre du Front national (FN). Le conseiller municipal Front de gauche (FG) d’Antony François Meunier a annoncé son départ du parti de Jean-Luc Mélenchon et son ralliement à Marine Le Pen.
« Sur beaucoup d’autres sujets, notamment économiques, Front de gauche et Front national ne sont pas si différents »,
a-t-il analysé.
En restant dans le domaine de l’analyse économique, il a précisé :
« Le FN est le dernier parti à défendre la classe ouvrière […], le dernier à avoir une analyse marxiste de la société et encore un discours sur la lutte des classes »,
a-t-il ajouté. L’activiste pro-invasion a tenu à préciser :
« Je n’aurais jamais adhéré à ce parti si Jean-Marie Le Pen était encore. […] Force est de constater qu’aujourd’hui, ce discours antisémite a disparu. Certains peuvent penser que c’est une stratégie politique. Moi, je ne le crois pas ».
Élu grâce au Front de gauche, il entend non seulement conserver son mandat – et les émoluments liés – mais encore veut créer un groupe FN au conseil municipal d’Antony, alors même que le parti ne se présentait pas. Il n’a pas été précisé quel avait été le prix de la trahison. A-t-il obtenu comme tant d’autre une place éligible aux prochaines élections régionales ?
L’Europe et la France doivent arrêter de multiplier les entraves à l’accueil des réfugiés http://t.co/7O8fm4FHiE #PCF via @CNPCF
— François Meunier (@FraMeunier) 4 Septembre 2015
Le vent tourne, les girouettes aussi.