L’Allemagne avait-elle le droit d’être heureuse sans les Juifs ?
À peine le président von Hindenburg avait-il nommé Hitler chancelier du Reich que montait, principalement en provenance des cercles juifs à l’étranger, une vaste clameur d’indignation. Le premier coup de tonnerre à faire le tour du monde date du 24 mars 1933. C’est une proclamation en caractères gras barrant toute la une du Daily Express de Londres : « Judea Declares War on Germany ! »
Voici quelques extraits cette « déclaration de guerre » qui appelle au boycott et à la guerre économique contre l’Allemagne.
« Les Juifs du monde entier se donnent la main, il y a un boycott des produits allemands et des manifestations de masse. Les tensions entre Juifs et Allemands ont eu une répercussion aussi étrange qu’inattendue : l’ensemble d’Israël à travers le monde se met à l’unisson pour déclarer une guerre économique et financière à l’Allemagne. Le premier cri à s’être fait entendre, c’est : « l’Allemagne persécute les Juifs », mais au train où vont les choses, on pourrait bien entendre monter une plainte du côté d’Hitler « les Juifs persécutent l’Allemagne ».
C’est tout Israël qui se dresse avec colère contre l’agression nazie antijuive. Adolf Hitler, porté au pouvoir par un appel primaire au patriotisme, est en train de faire l’histoire là où il n’aurait jamais pensé la faire. Pensant unir les seuls Allemands autour de la conscience raciale, il a provoqué une renaissance nationale de tout le peuple juif.
L’apparition du swastika, symbole de la nouvelle Allemagne a entraîné le retour du Lion de Juda le vieil emblème du défi juif. Dispersés sur tout le globe, 14 millions de Juifs se sont dressés comme un seul homme pour déclarer la guerre aux persécuteurs de leurs semblables en Allemagne… Les divisions intestines ont été mises de côté pour le bien commun, il s’agit de se tenir aux côtés des 600 000 Juifs d’Allemagne qui sont terrorisés par l’hitlérisme et l’antisémitisme pour forcer l’Allemagne fasciste à arrêter sa campagne de violence et de répression contre la minorité juive.
Des mesures de rétorsion sont prévues des deux côtés de l’Atlantique. Les Juifs du monde entier sont décidés à ne pas rester les bras croisés devant cette nouvelle vague d’antisémitisme tout droit sorti du Moyen Âge. L’Allemagne pourrait payer cher l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs. Elle est menacée d’un boycott international dans le commerce, la finance et l’industrie. (…)
Les concertations au sein de la communauté juive vont bon train en Europe et en Amérique pour agir en représailles contre l’Allemagne hitlérienne (…) Des résolutions sont prises dans le monde des affaires pour tarir les relations commerciales avec l’Allemagne. (…)
L’Allemagne est un gros emprunteur sur le marché monétaire international où l’influence juive est considérable. (…) Des mesures se mettent en place du côté de la finance juive pour faire pression et forcer l’arrêt des actions antisémites. (…)
Un boycott coordonné des acheteurs Juifs est susceptible de faire un tort considérable aux exportations allemandes. Les commerçants Juifs partout dans le monde sont de gros acheteurs de produits allemands. (…)
En Pologne, l’embargo commercial est déjà effectif.
On croit savoir que les organisations représentatives juives dans les capitales européennes sont en train d’effectuer des démarches auprès de leurs gouvernements respectifs pour qu’ils usent de leur influence auprès du gouvernement d’Hitler pour que cesse l’oppression des Juifs allemands.
Le vieux peuple d’Israël, de nouveau uni, se dresse en bloc avec les armes d’aujourd’hui pour poursuivre sa lutte sempiternelle contre ses persécuteurs. »
Cette « déclaration de guerre » juive appelle une analyse précise. Pour autant que je sache, celle-ci n’a encore jamais été entreprise par quiconque. On s’est toujours contenté de la reproduire texto sans interprétation ni commentaire. Je vais présenter quelques phrases extraites de cette déclaration qui donnent une clé pour comprendre ce qui s’est passé par la suite et qui, pour l’essentiel, se poursuit encore de nos jours.
« L’ensemble d’Israël à travers le monde se met à l’unisson pour déclarer une guerre économique et financière à l’Allemagne… 14 millions de Juifs se dressent comme un seul homme… Les divisions internes et les antagonismes ont été transcendés par le but commun… »
C’est une constante du peuple juif largement commentée en Israël et ailleurs : face à un danger commun, ils ont effectivement le réflexe de s’unir et de se dresser comme un seul homme, de surmonter leurs divisions internes et de présenter un front uni au monde extérieur.
Avant la création d’Israël, c’est l’enceinte du ghetto, hermétique au monde extérieur, qui représentait cette unité. Il n’y a pour ainsi dire pas eu un seul non-juif qui ait été admis à voir ce qui se passait derrière les murs du ghetto. Les Juifs eux-mêmes s’arrangeaient pour qu’il n’y ait pas de contact possible avec le monde extérieur. Le monde chrétien au-delà, c’était « l’ennemi », l’environnement hostile. Rien que le fait d’avoir un contact (sans parler d’intégration) était pour eux un sacrilège. Non seulement se marier à un non-juif était – et est toujours ! – interdit, (et de toute façon inimaginable pour un Juif orthodoxe) mais le simple fait de vivre parmi les chrétiens ou dans un environnement sécularisé, même d’aller dans des universités « du monde extérieur » est très mal vu dans les cercles juifs les plus dévots et est considéré comme le signe avant-coureur de la défection.
Ces valeurs tiennent toujours. Je connais le rabbin d’une très grande ville en Allemagne, un homme des plus charmants, qui m’a fait part de toutes les misères que ses collègues rabbins lui faisaient parce qu’il avait fait ses humanités et même enseigné dans une université « chrétienne », l’une des plus réputées d’Allemagne. Bien qu’il ait fait ses études talmudiques dans des universités en Israël, où il a cherché à s’installer après la guerre, on a refusé de lui reconnaître sa qualité de rabbin en raison du fait qu’il lui était arrivé d’enseigner dans des universités « du monde extérieur ». Il est alors retourné en Allemagne où sa congrégation – essentiellement constituée de Juifs polonais qui ont leurs propres normes – lui a fait les pires difficultés. Un rabbin qui reconnaît l’existence du monde chrétien et qui a des contacts même intermittents avec des théologiens chrétiens ne peut pas être un vrai rabbin !
Cette cohésion vis-à-vis du monde extérieur est très trompeuse pour ceux qui ne connaissent pas l’essence de la judéité ou du Juif et qui s’imaginent volontiers qu’il s’agit d’une unité intrinsèque: pour eux, en somme et pour utiliser une expression populaire, « un Juif est un Juif !». La législation « assimilante » visant les Juifs du Troisième Reich est basée sur cette idée fausse qui est à l’origine d’innombrables tragédies qui se sont jouées au sein de la communauté Juive.
Il existe un dicton en Israël selon lequel lorsqu’il y trois Juifs ensemble, il y a quatre opinions différentes. Un fait qui l’illustre parfaitement, c’est le nombre de partis politiques au parlement israélien. À sa création en 1948, Israël comptait, selon les sources officielles, 656 000 habitants. Ces 656 000 habitants se sont répartis en dix partis politiques. Au cours des années, ces groupements ont éclaté, se sont regroupés avec d’autres, ont de nouveau éclaté, se sont de nouveau réunis et ainsi de suite de sorte que vingt ans plus tard, sans le moindre changement constitutionnel, il y avait 18 partis en Israël.
Les Israéliens sont fiers de se dire « individualistes » et d’avoir chacun leur propre opinion à propos de tout et de n’importe quoi. J’en ai moi-même fait l’expérience bien des fois : des discussions qui dégénéraient en prises de bec voire en pugilats et qui se sont même terminées dans un cas par un meurtre, une chose inimaginable pour un Européen. Mais encore une fois, ça ne les empêche pas de faire preuve d’une surprenante unité face à un ennemi réel ou imaginaire. En temps de guerre, il est effectivement vrai « qu’un Juif est un Juif » ou que « tous les Juifs sont pareils » : ils forment un bloc compact face à l’ennemi. L’adversaire a alors raison, pour la conduite de sa politique et de son action, de considérer qu’il a affaire à toute la communauté comme si c’était un seul corps.
À Jérusalem, il y a un mémorial consacré aux victimes juives du national-socialisme, le centre « Yad Vashem ». Parmi les différentes choses présentées dans les salles, le clou de la visite c’est la vitrine où est exposé, ouvert aux pages 330/331, un exemplaire du « Mein Kampf » d’Hitler. Dans ces pages, Hitler traite de l’unité des Juifs face au danger extérieur et de leurs divisions aussitôt que cette menace disparaît.
« Les Juifs sont unis seulement quand un danger commun les force à l’être ou quand il y a un butin commun pour les appâter. Lorsque ces deux motivations sont absentes, la tendance au chacun pour soi le plus cru prend le dessus et, en un instant, l’unité vole en éclat pour laisser place à des luttes intestines sans merci. »
Il n’y a pas de visite guidée à proprement parler à Yad Vashem. L’idée, c’est qu’en passant devant les objets et les photographies exposés, chacun peut se faire sa propre opinion. Néanmoins, comme j’ai pu le remarquer à plusieurs reprises, une chose ne manque jamais de provoquer des discussions parmi les visiteurs, et c’est justement cette vitrine avec le « Mein Kampf » d’Hitler ouvert au passage cité. Et à chaque fois un consensus se dégage, un consensus parmi les Juifs : ils tombent tous d’accord pour dire que dans la description qu’il fait, Hitler a malheureusement entièrement raison.
Par conséquent, lorsque « la déclaration de guerre » par les Juifs affirme que « toutes les différences et querelles ont été surmontées pour le but commun » cela confirme non seulement l’existence de ces conflits d’intérêts au sein de la communauté, mais aussi l’unité dans le combat contre l’Allemagne. Donc en réalité, la « déclaration de guerre » a bel et bien été faite au nom des Juifs du monde entier. Par conséquent, les affirmations des Juifs après la guerre selon lesquelles, « cette déclaration n’en était pas vraiment une » et que « tous les Juifs n’étaient pas d’accord avec elle » vont à l’encontre de la mentalité Juive en général.
Il est exact que les communautés juives en Allemagne, par la voix de leurs associations, ont manifesté leur solidarité avec l’Allemagne après la « déclaration de guerre » : nous citerons plus loin certains passages de leurs déclarations publiques. Mais ce faisant, ils ne prenaient pas leurs distances par rapport à la « déclaration de guerre » mais s’en prenaient à la propagande à base d’atrocités qui faisait rage dans le monde contre l’Allemagne.
Pour l’heure, relevons un autre passage de la « déclaration de guerre » :
« L’Allemagne pourrait payer cher l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs ».
Cette menace paraît être le point central autour duquel tourne depuis 1933 toute la vie politique en Allemagne, en Europe, et même dans le monde. Au motif de « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs », on rameutait le monde entier pour faire la guerre à l’Allemagne. Au motif de « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs », L’Allemagne a été détruite. Au motif de « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » a été mise en œuvre une politique d’occupation qui n’avait qu’un seul but : la destruction morale et spirituelle de son peuple. La seule chose qu’on veut que les gens retiennent des 12 années du Troisième Reich c’est « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs ». D’innombrables manifestations, cérémonies du souvenir, mémorial, sont là pour nous rappeler les conséquences de « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs ». La seule caractéristique saillante de toute la période historique du national-socialisme est, nous dit-on, « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs ».
Depuis le 24 mars 1933, « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » est la motivation inépuisable, autoalimentée, de toutes les actions antiallemandes mais pas seulement de celles-là. « L’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » fonde les Juifs à établir un État en Palestine, une « prétention légitime » qui figure dans leur « déclaration de guerre ». Et finalement, « L’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » et le spectre menaçant à l’horizon de chaque nation.
Ceux qui ont déclaré la guerre à « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » ont eu leur guerre : elle a coûté 50 000 000 de morts. Pour tenter de justifier un tel bilan, « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » a été monté en épingle à un point inimaginable. Il n’est plus question de guerre mondiale avec ses millions de personnes tombées, expulsées, déportées et assassinées, la catastrophe du siècle, c’est « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » et ses supposées victimes.
L’année 1979 marquait le 40e anniversaire du début des hostilités. Tous ceux qui sont familiers de ce genre de commémorations médiatiques pouvaient s’attendre à un déferlement de manifestations antigermaniques. Elles n’ont pas eu lieu ou sont restées dans les limites du raisonnable. C’est peut-être parce qu’un an plus tôt, le mois de novembre 1978 marquait le 40e anniversaire de la nuit de cristal. Pendant des semaines, des manifestations se sont enchaînées les unes derrière les autres, plus de deux mille en tout. Des offices religieux, des séminaires, des présentations, un flot de livres et de brochures ravivaient la mémoire des événements de cette période. Sans égard pour les faits historiques, le président de la République fédérale d’Allemagne, le chancelier, les présidents de tous les partis politiques, les présidents de toutes les organisations juives, tous ont prononcé des discours, observé des « minutes de silence », organisé des fêtes (je ne sais pas trop ce qu’il y avait à fêter). En bref, chaque enfant en Allemagne a reçu le message : c’est là que « l’extermination des Juifs » a commencé !
J’ai eu l’occasion de voir passer une statistique assez frappante : elle montrait qu’il y a tant d’injustices commises chaque jour dans le monde – des injustices officiellement reconnues – que si on les répartissait sur une journée, il ne se passerait pas une seconde sans que quelqu’un souffre quelque part. Seulement voilà, que l’un de ces humains soit juif, alors là, aussitôt, ressort le fantôme de « L’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » et on entend raisonner les échos d’Auschwitz et de l’Holocauste. Le monde est conditionné à croire que l’antisémitisme est la mal premier et « l’antagonisme envers les Juifs » le pire crime. Le monde a appris à accepter que seules la souffrance et les injustices subies par les Juifs sont à prendre en considération et à ressasser perpétuellement.
Les Juifs ne comptent que pour 0,3 % de la population mondiale (en 1980) et pourtant, ils exigent que l’histoire du monde tourne autour de leur destinée.
La « déclaration de guerre » du 24 mars 1933 « démontrait » « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » par tout un catalogue de méfaits qui n’avait rigoureusement rien à voir avec ce qui se passait réellement en Allemagne. Le texte complet de la « déclaration de guerre » contient les accusations suivantes :
Les Juifs molestés par les Allemands… l’Allemagne qui persécute les Juifs… la charge des nazis sur les Juifs… Les Allemands persécuteurs de leurs coreligionnaires… Les Juifs en Allemagne qui sont terrorisés par l’hitlérisme et l’antisémitisme… campagne de violence et de répression à l’encontre de la minorité juive… Résurgence d’une chasse aux Juifs comme au Moyen Âge… Tactiques nazies… antisémitisme en Allemagne…attaques sur leurs frères Juifs d’Allemagne…Les excès antisémites en Allemagne…la terreur d’Hitler… La situation dramatique des Juifs en Allemagne, l’oppression des Juifs allemands.
Comme ça a dû être terrible en 1933 : à faire se dresser les cheveux sur la tête. Mais que s’y passait-il réellement ? Quelques passages à l’acte isolés de la part d’antisémites enragés. De la part du gouvernement, rien. Les lois qui devaient exclure les Juifs des postes clés n’étaient même pas encore promulguées que déjà les Juifs accusaient l’Allemagne de crimes qui n’avaient pas été commis. Était-ce de l’hystérie pure ? Ou était-ce à dessein ? Est-ce que c’était là déjà en gestation le mythe des « 6 000 000 » qui devait être plus tard brandi pour justifier la destruction du peuple allemand ?
Ces Juifs qui le 24 mars 1933 annonçaient aux peuples du monde entier un combat sans merci contre l’Allemagne et la menaçaient des pires destructions avaient la chutzpah (le culot) de se plaindre qu’après la « déclaration de guerre », les victimes désignées prennent des mesures pour se protéger en retirant les Juifs – qui après tout s’étaient déclaré les ennemis du national-socialisme – des postes sensibles.
Une autre phrase de la « déclaration de guerre », ne laisse pas d’intriguer :
« En Europe et en Amérique, des plans sont mis au point pour frapper en retour l’Allemagne hitlérienne ».
Ce n’était pas de la pure rhétorique. On sait aujourd’hui de sources historiques irréfutables que des préparatifs de guerre contre l’Allemagne avaient démarré dès la première année du régime national-socialiste. La volonté de faire la guerre à l’Allemagne, la résolution arrêtée de la détruire – toujours au motif de « l’antagonisme d’Hitler envers les Juifs » – allait de soi, s’imposait aux Juifs comme une évidence qu’ils ne manquaient jamais de marteler à chaque occasion, que ce soit entre eux ou en public.
Dès janvier 1933, un chef de file de la communauté juive en Australie disait à un amiral allemand :
« Sir, savez-vous qu’à la suite des résultats des dernières élections législatives, le président von Hindenburg a confié la charge de chancelier au national-socialiste Hitler ? Sir, je vous donne ma parole, rappelez-vous-en bien, nous les Juifs feront tout pour effacer ça des tablettes !1»
En juillet 1933, quatre mois après la proclamation de guerre des Juifs dans le Daily Express de Londres, Samuel Untermyer, un juriste juif de New York, fondait à Amsterdam la « Fédération Économique Internationale Juive pour combattre l’oppression hitlérienne des Juifs ». Un mois plus tard, en août 1933, Untermyer rentrait à New York. À son arrivée, il a prononcé une allocution reproduite par le New York Times, au cours de laquelle il soulignait une fois de plus l’état de guerre dans lequel se tenaient les Juifs du monde entier contre l’Allemagne.
« Je suis profondément touché par l’accueil enthousiaste que vous me réservez pour mon retour aujourd’hui, lequel, je le comprends parfaitement, ne s’adresse pas à moi personnellement mais à la guerre sainte dans laquelle nous nous sommes maintenant engagés pour le bien de l’humanité. C’est une guerre que nous devons mener sans relâche jusqu’à ce que les noirs nuages de l’intolérance, de la haine raciale et du fanatisme qui se sont accumulés au-dessus de ce qui était l’Allemagne, mais qui n’est à présent plus que le fief moyenâgeux d’Hitler, soient dissipés. Si nous commençons à admettre, comme le soutient sans vergogne le gouvernement allemand, qu’une telle persécution diabolique de gens d’une race ou d’une croyance est une affaire interne et qu’elle ne regarde pas le reste du monde, qui peut savoir quelle sera la prochaine étape ?
C’est maintenant ou jamais que toutes les nations du monde doivent faire cause commune et s’élever contre cette prétention monstrueuse qui voudrait que le massacre, la réduction à la famine, l’annihilation, sans rime ni raison ni excuse, par un pays qui est retourné à la barbarie, de ses propres citoyens, innocents et sans défense, est une affaire interne vis-à-vis de laquelle le reste du monde doit rester passif sans lever le petit doigt. (…)
Quand on pourra un jour raconter l’histoire, et ce jour viendra, (…) le monde sera confronté à une image si terrible dans sa cruelle barbarie que l’enfer de la guerre (…) fera pâle figure en comparaison de cette campagne diabolique, délibérée, planifiée de sang-froid et déjà partiellement exécutée, d’extermination (…) de tout un peuple (…)
En conclusion, permettez-moi (…) de vous assurer qu’avec votre soutien et celle de millions d’amis non-Juifs, nous donnerons le coup de grâce à l’intolérance et au fanatisme qui ont osé dresser leur tête hideuse pour déshonorer, salir et réduire à néant vingt siècles de civilisation 2. »
De nouveau les accusations monstrueuses : « persécutions infernales… massacre… famine… annihilation …campagne d’extermination, diabolique, délibérée, planifiée de sang-froid. » Les affirmations se font de plus en plus menaçantes et prennent progressivement une tournure qui nous est très familière aujourd’hui. À aucun moment Untermyer ne cite aucun fait à l’appui de ses accusations, mais se permet de calomnier gratuitement le gouvernement allemand qui s’arrogerait « sans vergogne » le droit d’infliger des traitements barbares à ses Juifs. L’émergence du national-socialisme – qui ne concerne que les Allemands eux-mêmes – est jugé relever du « sectarisme » et du « fanatisme ». Le désir du peuple allemand de vivre comme il l’entend dans son propre pays lui est dénié.
Non seulement les Juifs, mais les « millions d’amis non-Juifs à travers le monde » sont appelés à prendre part à cette « guerre sainte » contre l’Allemagne et aider à « donner le coup de grâce » à son peuple.
L’allocution d’Untermyer contient une phrase révélatrice de ce qui a pu faire enrager à ce point les Juifs à travers le monde. Après le « diktat » de paix de Versailles de mauvais augure, le monde avait pris l’habitude de ne plus considérer l’Allemagne comme un état souverain. Pendant quatorze ans l’Allemagne aura été le terrain de jeu de tous les contrebandiers et raquetteurs du monde, un pays qui était à vendre, ouvert à l’exploitation de tous les escrocs de passage. Un gratin de criminels aux relations familiales qui s’étendaient à tout le globe, dansaient sur les corps des Allemands affamés, célébraient des orgies, dépensait sans compter l’argent extorqué à ceux qu’ils avaient ruinés. Et le peuple allemand devait courber la tête et se résigner en silence.
Que des millions d’Allemands osent malgré tout se dresser contre tout ça et chasser les parasites du pays, c’était là le véritable crime des Allemands. « Après qu’ils aient osé redresser la tête », dit Samuel Untermyer. Son discours se retourne contre lui, en diffamant l’Allemagne aux yeux du monde, il révèle à tous qu’elle a relevé la tête.
En Allemagne, l’indignation face à la malhonnêteté du comportement des Juifs dans le reste du monde était à son comble… chez les Juifs allemands. Ils n’ont pas tardé à monter au créneau pour démonter les accusations gratuites et à dénoncer les intérêts politiques et économiques derrière ces accusations.
Avant que nous passions la parole aux Juifs eux-mêmes pour attester le caractère mensonger de toute cette propagande de haine, voici encore quelques extraits de la « déclaration de guerre » du 24 mars 1933:
« Le vieux peuple d’Israël, de nouveau réuni, se dresse avec des armes modernes dans la sempiternelle lutte contre ses persécuteurs. »
Ce qu’on voulait dire par « nouvelles armes modernes » était immédiatement précisé : pression par le pouvoir de l’argent exercé par la finance internationale juive et jeux d’influences par les organisations juives sur le gouvernement de chaque pays :
« On croit savoir que les organisations représentatives juives dans les capitales européennes sont en train d’effectuer des démarches auprès de leurs gouvernements respectifs. »
Il faut bien avoir présent à l’esprit que les organisations juives dans les capitales européennes représentaient une toute petite part de la population d’un pays donné. Et pourtant, ces minorités étaient capables de faire entendre leurs exigences auprès des gouvernements, un comportement qui ridiculise toutes les constitutions des pays démocratiques. Si les gouvernements ne suivaient pas, ils s’exposaient aux pressions des puissances financières juives.
Les déclarations des communautés juives d’Allemagne
Comme indiqué plus haut, les communautés juives d’Allemagne ont jugé nécessaire de réagir après la « déclaration de guerre » du 24 mars 1933 pour protester publiquement à la face du monde contre les histoires montées de toutes pièces et les accusations gratuites de « persécutions des Juifs » en Allemagne.
Elles ne contestaient pas l’existence de cas isolés d’incidents au cours desquels des Juifs étaient molestés par un quidam dans la rue, ni que des graffitis antisémites pouvaient figurer sur les murs d’un établissement commercial juif. Mais quel pouvait être le poids de ces incidents sporadiques sur une population de soixante-dix millions d’habitants ? Avec une telle masse, il se trouvera toujours quelques-uns qui, pour une raison ou une autre, auront de l’antipathie pour les Juifs. Ça n’a rien à voir avec une persécution orchestrée ou fomentée par l’État. C’est exactement cette position objective et pleine de bon sens que les Juifs d’Allemagne vont défendre dans les citations qui vont suivre. Elles révèlent – pour la dernière fois avant longtemps – le visage d’une présence juive qui a pu se sentir chez elle en Allemagne et pour qui l’honneur et l’estime de la patrie allemande étaient des choses qui comptaient.
Le vendredi 24 mars 1933, le jour même de la « déclaration de guerre » juive publiée par le Daily Express de Londres, le Dr. Lowenstein, président de la « Ligue des soldats Juifs de premières lignes du Reich » adressait la lettre qui suit à l’ambassade des États–Unis à Berlin:
« Nous avons été informés de la publicité faite dans votre pays au sujet de soi-disant atrocités contre les Juifs d’Allemagne. Nous estimons de notre devoir, dans l’intérêt de la vérité et de notre patriotisme, de donner notre position sur cette propagande.
Il est exact qu’il y a eu des mauvais traitements et des agressions et nous, en particulier, serions les derniers à vouloir les minimiser. Mais de tels excès sont à craindre dans n’importe quelle population et nous devons souligner que dans tous les cas dont nous avons eu connaissance les autorités sont intervenues énergiquement chaque fois qu’il leur était possible de le faire. Dans tous les cas, les excès sont le fait d’individus irresponsables qui n’osent pas se montrer. Nous savons que le gouvernement et les autorités condamnent au plus haut point cette violence.
Il est temps, selon nous, que cesse cette campagne irresponsable de haine montée depuis l’étranger contre l’Allemagne par des Juifs qui se prétendent être des intellectuels. Ces hommes, dont la plupart ne se sont jamais considérés comme Allemands et qui, à des moments critiques, ont abandonné leurs coreligionnaires dont ils se disent les premiers défenseurs alors qu’ils ont fui, ont perdu voix au chapitre dans les affaires judéo-allemandes. Les flèches qu’ils lancent bien à l’abri depuis leur refuge font du tort à l’Allemagne et aux Juifs allemands mais ne les honorent pas. Leurs rapports nauséabonds sont truffés d’exagérations.
Nous serions particulièrement reconnaissant à l’ambassade des États-Unis si elle acceptait de câbler immédiatement notre lettre, que nous lui adressons en toute responsabilité et pleinement conscients de ses termes, vers les États-Unis. La Ligue signataire est prête à prendre en charge le coût de l’envoi.
Sachant qu’une manifestation de pure propagande antiallemande doit avoir lieu lundi (27 mars 1933), nous apprécierions que notre lettre soit, d’ici là, rendue publique en Amérique. (Ligue des soldats Juifs de premières lignes du Reich3)
Le même jour, la Ligue adressait ce communiqué à ses membres dans le monde :
« La propagande à base d’atrocités est calomnieuse, des intérêts politiques et économiques se tiennent dans l’ombre et tirent les ficelles. Les pseudos intellectuels Juifs qui se prêtent à ce jeu nous déshonorent, nous les soldats Juifs de premières lignes. Vous, camarades, pouvez être des plus utiles pour calmer cette effervescence si, avec votre honneur de soldat, vous éleviez votre voix contre cette campagne de diffamation de l’Allemagne à laquelle nous assistons depuis quatorze ans. »
Le 26 mars 1933, l’Organisation Sioniste pour l’Allemagne adressa le télégramme suivant aux chefs de file de la communauté juive en Amérique :
« Par une déclaration diffusée le 17 mars 1933 par le Jewish Telegraphic Union à la presse juive du monde entier, nous mettions en avant avec une grande détermination notre opposition à toute campagne antiallemande. Nous faisions objection aux rapports d’atrocités mensongers et aux récits à sensation complètement irresponsables. Aujourd’hui, nous renouvelons nos protestations publiquement. Nous nous opposons à toute tentative de mettre la cause juive au service des intérêts d’autres groupes ou États. La défense des droits civiques des Juifs et la préservation de leurs intérêts économiques ne peuvent pas et ne doivent pas être rattachées à des actions politiques contre l’Allemagne qui ne visent qu’à abaisser son rang politique dans le monde4. »
Le 28 mars 1933, le Berliner Tageblatt, à l’époque encore tenu par des Juifs écrivait :
« Choqué, notre peuple observe impuissant toute cette nouvelle propagande de haine qui se développe à l’étranger contre nous ces dernières semaines. Elle est entretenue pour des motifs idéologiques qui ne sont souvent que des prétextes pour ternir l’image de l’Allemagne au profit d’intérêts bassement matériels.
À l’opposé des rapports dénués de sens qu’une partie de la presse mondiale continue de publier à longueur de journée, nous devons déclarer avec la dernière énergie qu’il ne peut être question de pogromes ou d’excès antisémites en Allemagne. Tous ceux qui disent le contraire à l’étranger sont ou bien des ignorants ou bien les jouets de puissances occultes.
Cette propagande de haine est utilisée par un pouvoir économique étranger qui a toujours cherché à entraver les exportations allemandes. Il pense, au moyen de quelques artifices à destination du grand public, pouvoir servir ses propres intérêts.
Plus généralement, comme nous l’avons déjà souligné, il apparaît que cette propagande à base d’atrocités soit le dernier espoir des antirévisionnistes en Europe [un révisionniste à l’époque, était une personne qui cherchait à remettre en cause le Traité de Versailles]. Toujours à la recherche d’un moyen pour faire capoter tout début de retour à la prospérité économique, ce sont ces adversaires d’un retour équitable de l’Allemagne dans l’Europe d’après-guerre qui font le plus usage de cette propagande de haine, et ce, pour des buts qui n’ont rien à voir avec ceux qu’ils affichent. »
Le 30 mars 1933, le Central Verein Zeitung de Berlin, le journal de l’Union Centrale des Citoyens Allemands de confession juive fait paraître cet éditorial :
« Nous, les 565 000 Juifs d’Allemagne, élevons une solennelle protestation. Une campagne de propagande d’atrocités se déchaîne contre l’Allemagne à travers le monde.
Chaque mot prononcé ou écrit contre notre patrie, chaque appel au boycott contre l’Allemagne nous blesse nous, Juifs d’Allemagne, autant que n’importe quel autre Allemand.
Ce n’est pas la peur ou la contrainte, mais le fait que certains éléments à l’étranger salissent l’honneur de l’Allemagne, qu’ils blessent le pays de nos parents et celui de nos enfants qui nous fait nous dresser d’un seul élan pour protester et dire au pays et au monde que ce qui est rapporté contre l’Allemagne et son nouveau gouvernement ne sont que des calomnies…
Contre ces accusations monstrueuses, nous, les 565 000 Juifs allemands, protestons solennellement devant le pays et devant le monde. »
Le jour suivant, le 31 mars 1933, le Dr. Max Naumann, président d’honneur de l’Association des Juifs Allemands, déclarait dans le Neues Wienner Journal de Vienne:
« Je n’ai pas besoin de vous dire en premier lieu que je m’oppose absolument à la campagne d’atrocités contre l’Allemagne. Je n’y vois rien d’autre qu’un retour de la propagande de haine dont l’Allemagne et ses anciens alliés ont été victimes pendant la guerre. La trame et le contenu sont exactement les mêmes qu’à l’époque, on retrouve les mêmes histoires d’enfants avec la main tranchée, d’œil arraché, et même l’histoire du traitement des cadavres humains utilisés pour en tirer des matières grasses. Les histoires de cadavres juifs mutilés qui s’empilent devant les murs des cimetières, ou celles de Juifs qui n’osent plus sortir dans la rue de peur d’être agressés sont de la même eau.
Il y a eu des agressions, mais de manière tout à fait isolée. Ces actes sporadiques sont le fait du genre de personne, qu’on peut trouver dans n’importe quelle organisation, qui se saisit de la première occasion pour satisfaire, à sa manière, un désir de vengeance qu’elle peut entretenir à l’encontre d’un Juif en particulier avec lequel, pour une raison ou une autre, elle a un différend. Les plus hautes autorités du NSDAP et l’ensemble du gouvernement du Reich ont constamment déclaré, et avec la plus grande fermeté, que si de tels cas étaient portés à leur connaissance, ils séviraient sans exception. Et dans tous les cas qui m’ont été rapportés, ils ont effectivement sévi. En tout cas, nous, les Juifs allemands, quelle que soit notre sensibilité, sommes tout à fait convaincus que le gouvernement et les responsables du NSDAP sont sincèrement résolus à maintenir l’ordre et le calme.
Cela fait donc un moment que nous dénonçons cette propagande d’atrocités, et pas, je tiens à la dire, sous je ne sais quelle contrainte, mais parce que nous sommes convaincus que notre Allemagne est attaquée et qu’on veut la mettre à terre par cette campagne de haine. Cette réaction, j’insiste, est toute naturelle pour nous, d’autant que, incidemment, cette campagne de haine soi-disant en notre faveur nous rend un très mauvais service à nous, les Juifs vivant en Allemagne. »
On peut encore citer le Berliner Tageblatt du 1er avril 1933:
« L’Allemagne est assaillie d’une repoussante vague d’immondices. Les bénéficiaires du diktat de Versailles qui, à contrecœur, avaient commencé à reconnaître l’échec de leur politique coercitive contre l’Allemagne, conçoivent de nouveaux espoirs. En réponse à la volonté de liberté manifestée par le peuple allemand, ils ont déchaîné toute une campagne de propagande d’atrocités qui ne le cède en rien à toutes les calomnies de la dernière guerre…
On ne peut nier que des Juifs allemands portant des noms célèbres soient aussi pour quelque chose dans cette campagne de haine… Laquelle, de manière irresponsable, diffame le peuple Allemand . »
Nous ne pouvons pas citer ici toutes les interventions des Juifs de cette période. Disons que l’attitude de ceux vivant en Allemagne à l’époque était très ambivalente, deux tendances se dégageaient progressivement parmi les diverses associations : les sionistes et les Juifs allemands.
Tandis que les sionistes, pour renforcer l’idée selon laquelle la place des Juifs était en Palestine, jetaient de l’huile sur le feu en exagérant systématiquement les actes d’antisémitisme, les Juifs allemands, quant à eux, souhaitaient rester en Allemagne qu’ils considéraient comme étant leur patrie, quitte à faire le dos rond pendant un certain temps. Ces « Juifs allemands » ont été honteusement lâché par leurs coreligionnaires en Allemagne et dans le monde : ils ont même été considéré comme des traitres et des collaborateurs.
Qu’il s’agisse de la « déclaration de guerre » des Juifs, de la campagne d’atrocités antigermanique, du boycott, tout cela, naturellement, était connu du gouvernement allemand. Il y a réagi avec calme, ne serait que parce qu’il avait d’autres chats à fouetter avec l’héritage laissé par ses prédécesseurs. Mais malgré tout, le samedi 1er avril, en réponse à la campagne de haine contre l’Allemagne lancée par les Juifs, il y a eu une demi-journée de boycott des commerces juifs en Allemagne. Cette petite affaire, certes, navrante, est souvent mise en avant lorsqu’il s’agit de présenter l’histoire de « la destruction du peuple juif dans l’Allemagne nazie ». Elle n’a eu qu’un effet symbolique, en fait elle était plutôt bienvenue aux yeux des Juifs croyants pour qui les activités de leurs semblables durant le Sabbat ont toujours été une hérésie. Selon les lois du judaïsme, il ne doit y avoir absolument aucun travail ni aucune transaction le samedi.
Comme on s’en est rendu compte par la suite, les « Lois de Nuremberg », du moins les dispositions qui interdisaient les mariages mixtes entre Allemands et Juifs étaient, elles aussi, bien vues par les Juifs orthodoxes. Joel Koenig, dans son autobiographie, Den Netzen entronnen (réchappé de la nasse), écrit à propos de son père, rabbin :
« Pour lui, les lois juives du Troisième Reich correspondaient exactement à celles de la Torah, loi de la Torah auxquelles les Juifs allemands contrevenaient souvent. Les Juifs ouvraient leurs commerces le samedi ? c’est pour ça qu’ils étaient boycottés le samedi ! Ils se mariaient avec ceux d’autres religions ? c’est pour cela que les Lois de Nuremberg ont été promulguées !5 »
Indifférents aux appels lancés par les organisations des Juifs allemands à leurs semblables à l’étranger, la campagne de haine antigermanique se poursuivit et le boycott s’étendit.
Ingrid Weckert
À propos de l’auteur, Ingrid Weckert : À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Ingrid Weckert était une adolescente dans un Berlin en ruine. Après avoir passé les examens du secondaire, elle a poursuivi en Suisse des études en théologie incluant le judaïsme. Familière de l’anglais et de l’hébreu, elle a approfondi sa compréhension de l’histoire juive par différents séjours en Israël. Weckert était à l’origine libraire de profession, mais elle s’est ensuite consacrée aux recherches historiques et à l’écriture.
Traduction et sous-titre : Francis Goumain. Cette version française est traduite de la version anglaise de Carl Hottelet parue en 1991 aux éditions Institute for Historical Review. Il s’agit ici du texte du chapitre 2 et 3 du livre d’Ingrid Weckert sur la Nuit de Cristal : Feuerzeichen : die « Reichskristallnacht »: Anstifter und Brandstifter, Opfer und Nutzniesser, (Le point de rupture : la Nuit de Cristal 1938, instigateurs, victimes et bénéficiaires). Paru en 1981 aux éditions Grabert. Disponible en PdF ici.
Notes de bas de page
1 Hans Grimm, Warum – Woher – aber Wohin ? (Lippoldsberg : 1954), p.187.
2 The New York Times, 7 août 1933.
3 Ceci, et le texte suivant, sont de Jakow Trachtenberg, Die Greülpropaganda ist ein Lügenpropaganda gegen die deutschen Juden selbst – Atrocity Propaganda is based on liessay the Jews themselves – La propagande d’atrocités n’est que mensonge déclarent les Juifs allemands eux-mêmes, Berlin 1933, pp 17 et suiv. /63 et suiv. / 19/65.
4 Trachtenberg, pp. 26 et suiv. /72 et suiv.
5 Joel König, Den Netzen entronnen, (Göttingen: 1967). Edition en livre de poche avec le titre : David : Auf Zeichnungen eines Überlebenden, (Frankfurt/Main : 1979), p.74.
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