Déjà 20 % des élèves ont fui l’enseignement public pour se réfugier dans le privé, essentiellement dans l’enseignement catholique. Une partie importante des parents choisit ce type d’établissements pour échapper aux maux liés à l’invasion qui minent l’éducation publique. La situation est telle que, dans des régions comme Marseille, une majorité d’élèves des établissements catholiques est composée d’élèves musulmans.
L’enseignement catholique échappe à la sectorisation, censée régner dans le public, et que le gouvernement veut modifier pour imposer cette diversité que les occupants réclament – « on voudrait des petits blonds aussi ! » se lamentait il y a quelques mois une Africaine devant les caméras – et que les Français rejettent. De nombreux Français, y compris les élites qui favorisent l’invasion, trichaient avec l’ancienne carte scolaire pour que leurs enfants ne « bénéficient » pas de la « diversité ». La Marocaine Najat Belkacem veut modifier cela non seulement pour le public, mais également pour le privé.
« [L’enseignement catholique] sera impliqué dans chacun de ces territoires. Il y a un vrai volontarisme de l’enseignement privé pour aboutir à davantage de mixité sociale »,
a-t-elle prétendu. Jusqu’ici, un collège ou un lycée correspondait à un secteur d’habitation. Le gouvernement veut agrandir ces secteurs pour englober plusieurs établissements.
« On peut imaginer que l’on donne à ces établissements privés la possibilité de se développer, d’ouvrir davantage de classes »,
a-t-elle précisé. Des avantages fiscaux ont été évoqués pour les établissements qui plieraient – autrement dit des désavantages pour ceux qui se préoccuperaient seulement de l’éducation des élèves qui le méritent. Cette nouvelle mesure devrait s’imposer sans problème :
« Au nom de la liberté de choix des parents, nos valeurs sont incompatibles avec toute idée de carte scolaire ou de zonage, nous sommes cependant d’accord pour discuter de la mixité scolaire et des façons de l’améliorer dans nos établissements, car l’entre-soi n’est bon pour personne. Il ne correspond d’ailleurs pas à nos valeurs pastorales »,
a confié le délégué général à l’enseignement catholique Pierre Marsollier.