Il viole une Française car il a la haine de la France
Le 30 mars 2014, une jeune femme de 18 ans sortant de la gare d’Evry-Courcouronnes avait été entraînée dans le parc des Coquibus par quatre « jeunes » âgés de 13 ans à 18 ans. Là elle avait été victime de viol, tortures et actes de barbarie. Le meneur, qui avait écopé de 30 ans de réclusion en première instance, est jugé en appel ce mercredi.
« Cette affaire est tellement horrible qu’elle m’a fait pleurer pour la première fois en 23 ans d’exercice. » Sandra Kayem, avocate au barreau d’Evry, s’apprête à défendre à nouveau une jeune femme qui avait été victime d’un viol collectif, de tortures, d’actes de barbarie et de racisme anti-blanc le 30 mars 2014, à la sortie de la gare d’Evry-Courcouronnes. « Ce n’est pas professionnel, mais mes larmes coulaient toutes seules lorsqu’elle m’a raconté le calvaire qu’elle a vécu », avoue l’avocate.
À partir de ce mercredi et jusqu’à vendredi, l’un des auteurs des faits est jugé en appel au tribunal de Melun (Seine-et-Marne). Âgé de 17 ans au moment de cette attaque, l’excuse de minorité lui avait été retirée par la cour d’assises de l’Essonne. En récidive et chef de la bande, il avait condamné à trente ans de prison en 2015. Ses trois complices, âgés de 13 ans à 15 ans, avaient écopé de cinq à sept ans de prison devant le tribunal. Parmi eux figure le frère du meneur. Ils seront cités en tant que témoins au procès en appel du principal accusé.
La victime, elle, est « encore dévastée », soupire Sandra Kayem. « Et revoir ses quatre agresseurs sera à nouveau extrêmement éprouvant », devine l’avocate. Sa famille est suivie par des psychiatres et a déménagé pour fuir ces lieux « maudits ».
Car le calvaire que la victime a subi cette nuit-là est insoutenable. Il est 1 heure du matin et la jeune femme rentre d’une soirée à Paris en RER. Elle arrive à la station Evry-Courcouronnes. En sortant de la gare, quatre jeunes l’encerclent. Le meneur lui demande son téléphone portable. Les trois autres ont une bombe lacrymogène, un tournevis et un brise-vitre. Le chef la fouille, lui dérobe des bijoux et commence ses attouchements sexuels.
Puis ils entraînent la jeune femme derrière un talus, la déshabillent tout en la frappant et la violent. Une personne approche, alors l’accusé rhabille la jeune femme et l’emmène dans le parc des Coquibus. Là, ils abusent à nouveau d’elle, à tour de rôle et à plusieurs reprises chacun, tout en lui donnant des coups de bâton et en écrasant leurs cigarettes sur elle. Les tortures, les humiliations et les actes indicibles des quatre hommes, ne font alors que commencer. Ils ne la relâchent qu’aux environs de 5 heures du matin en la menaçant de mort si elle les dénonce. Deux automobilistes découvrent la victime errant dans la rue, le visage tuméfié.
Grâce à la vidéosurveillance installée à la gare, les quatre bourreaux sont identifiés et interpellés. Face aux enquêteurs, cette bande avait avancé des motivations racistes « anti-français », en admettant avoir demandé à la victime ses origines.
À l’époque, le procureur d’Evry avait choisi de dire que ces éléments étaient « faux », car la famille souhaitait « éviter toute récupération politique ». Mais le meneur avait notamment indiqué en garde à vue : « quand je sortirai je niquerai la France. » Un complice, avait pour sa part reconnu s’en être pris à cette jeune fille « parce qu’elle est française et qu’il n’aime pas les Françaises ».
Terrorisme: un gérant de kebab soupçonné de financer le dijhad
Lundi après-midi, vers 16 heures, le centre-ville de Carcassonne a été le théâtre d’une descente de police spectaculaire. Rue piétonne bloquée, quatre voitures banalisées garées juste en face de Monoprix. Des policiers encagoulés et armés jusqu’aux dents sont descendus des véhicules.
Ils ont fait irruption au snack Kebab rue Clemenceau. Des hommes qui appartenaient à la SDAT (sous-direction antiterroriste) ont interpellé le gérant du snack. Puis après avoir procédé à une perquisition du domicile avec le suspect, les policiers sont revenus fouiller le snack pendant plus d’une heure.
Cette interpellation est le fruit d’une longue enquête puisque les fonctionnaires étaient déjà à Carcassonne depuis près d’un mois. Et c’est lundi qu’ils ont décidé de passer à l’action. Il semblerait que le gérant, un homme d’environ 50 ans, soit soupçonné d’être impliqué dans un circuit de financement lié au jihad.
Vers 17 h 30, le suspect, menotté, visage dissimulé, est monté dans une voiture de police direction Paris. Le SDAT agit directement sur saisine du parquet antiterroriste de Paris.
750 000 comprimés de captagon (drogue des djihadistes) saisis à Roissy
Plus de 135 kilos de captagon, considéré comme la drogue des terroristes, ont été interceptés à l’aéroport de Roissy par les douaniers lors de deux contrôles en janvier et février.
C’est la première fois que cette drogue est interceptée sur le territoire français.
Classé comme une « amphétamine de type stimulants » par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le captagon est connu pour être utilisé par les auteurs d’attentats, annihilant notamment la peur. « Récemment présenté comme ‘la drogue du conflit syrien’, en raison des ravages qu’il cause dans ce pays, le captagon est un psychostimulant créé à la fin des années 50 et désormais principalement consommé au Moyen Orient », explique ainsi la douane dans son communiqué.
Le 4 janvier dernier, une première cargaison de 350.000 comprimés (70 kilos) est interceptée par les douaniers de Roissy. La drogue est dissimulée dans des moules en acier industriels en provenance du Liban et à destination de la République tchèque. « Une coopération avec les autorités allemandes et tchèques est alors mise en place (…) dans le but d’identifier les destinataires en République tchèque, écrivent les douanes. Il s’avère que la cargaison est en réalité destinée à l’Arabie Saoudite, en passant par la Turquie ».
Nabil Benzair vole le sac d’une femme à l’arraché : 2 ans de prison
Nabil Benzair, 21 ans, encadré par son escorte de l’administration pénitentiaire, est d’un calme olympien en totale contradiction avec la violence dont il a fait preuve vendredi, à 5 h du matin, quand il zonait en ville. Pas de chance pour cette jeune Messine qui croise sa route à hauteur de la Banque de France. Elle marche seule vers le magasin du Centre Saint-Jacques où elle gagne sa vie. Nabil Benzair va considérablement bouleverser le programme d’une journée qui s’annonçait normale.
Il est apparemment la recherche d’un téléphone portable et veut celui de sa future victime qui, évidemment, tient à le garder. Pour réduire la résistance de la jeune femme, le prévenu la frappe au visage avec un objet métallique. A priori, la pompe du vélo avec lequel il se déplace. Des personnes interviennent, mais lui prend la fuite avec le sac de sa victime qui sera retrouvé plus tard avec un seul objet manquant : le téléphone. Un véhicule de la Bac arrivé sur le lieu de l’agression prend en charge la jeune femme et, une vingtaine de minutes plus tard, met la main sur le prévenu près de l’hôpital Belle-Isle.
« J’avais pris des cachets », donne pour explication le jeune homme. Leur nom est plutôt celui de tranquillisants qui auraient dû l’apaiser. Ça fait partie du flou que laisse planer Nabil Benzair sur ce dossier. Les raisons du vol ne sont guère plus évidentes. Il aurait voulu le revendre pour s’acheter un survêtement. La partie civile soutenue par Me Tristan Salque est plutôt convaincue que « cette affaire s’inscrit dans un contexte d’agressions multiples en centre-ville […], une attaque délibérée contre la seule personne qu’il voit », aujourd’hui plongée « dans un état de stress permanent ». Le parquet veut dix mois d’emprisonnement dont quatre avec sursis et mise à l’épreuve (SME) en plus de son maintien en détention. Une idée rejetée par la défense de Me Mikaël Saunier. « Il ne comprend pas pourquoi il a fait ça. Il ne peut pas se l’imaginer. »
Le tribunal revient avec trente mois dont six de SME et maintien en détention, et accorde 4 000 € de pretium doloris à la victime.
Drahi, qui réclame une plus grosse part du gâteau, pourrait trouver « une oreille attentive » au gouvernement.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/05/20/internet-a-tres-haut-debit-ambiance-far-west-dans-le-val-de-marme_5130975_3234.html
En attendant leur prochain film produit par Adassovsky, Zeitoun et Zenou, avec Bacri, Lellouche et Chemla, Nakache et Toledano adaptent avec Elkaim une serie creee par Levi sur un psychanalyste lui-meme en therapie.
https://www.rtbf.be/culture/cinema/seriestv/detail_les-realisateurs-de-intouchables-se-mettent-a-la-serie-tv-pour-arte?id=9612964
A eviter : « Churchill » de Jonathan Teplitzky.
https://www.herodote.net/Churchill-article-1636.php