Alors que Manuel Valls rentrait d’un voyage en Algérie, où il a sans doute comme ses prédécesseurs distribué des visas par milliers – se prenant sans doute pour le Père Moshel en ces temps de hanoucka –, François Hollande a évoqué ce retour en déclarant :
« Il en revient sain et sauf. C’est déjà beaucoup ».
Ce qui était une « plaisanterie légère » selon l’Élysée a occupé les médiats et les services diplomatiques ces 48 dernières heures. Très mal reçue en Algérie, dont le gouvernement a exigé des excuses, la « blague » [?] a également alimenté le débat politique de fin de semaine, du métèque du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon, soudain pris de « nausée », a son homologue tout aussi étranger de l’UMP Jean-François Copelovici-Ghenassia dit Copé, se lamentant d’un « dérapage verbal » « déplacé ».
Après qu’Alger eut qualifié les faits d’« incident regrettable » et de « moins-value par rapport à l’esprit qui enveloppe nos [sic] relations » – ce qui ne change pas grand’chose pour la France qui, entre l’immigration subie et l’argent dilapidé auprès d’un gouvernement corrompu du FLN n’a jamais reçu de cette relation que des moins-values –, François Hollande a tenté de se dérober. « Il n’y a pas de tension particulière au niveau des autorités algériennes » faisait-il dire dimanche par un de ses proches. Un mensonge qui n’a pas tenu longtemps : François Hollande dans l’après-midi « ses regrets pour l’interprétation » de sa blague [?] évoquant « une polémique sans fondement ». Tellement sans fondement qu’il l’évoquera en personne devant le criminel FLN Bouteflika.
L’Algérie s’est dite « satisfaite » de cette repentance.
De quoi abaisser encore l’autorité du président de leur République, mais surtout de quoi occulter les véritables scandales que nous rappellent cette histoire.
D’abord, c’est devant ses maîtres juifs du CRIF que François Hollande tenait ces propos, devant un lobby communautariste aux ordres d’un État étranger. Un président tellement au fait de l’actualité qu’il ignorait où était son ministre de l’Intérieur, s’il allait partir en Algérie ou s’il en revenait. Des voyages justement bien nombreux pour des politiciens incapables d’agir en France et de se préoccuper les Français, sur le dos desquels ils voyagent aux quatre coins de la planête. La semaine dernière, François Hollande a parcouru au moins trois continents, l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Sud (sans compter qu’il se trouvait en Algérie il y a un an) ; le ministre de l’Intérieur se trouvait lui en Algérie et c’est de Guyane que revenait Christiane Taubira – saine et sauve aussi, hélas, également – après avoir accompagné François Hollande au Brésil, en Afrique du Sud, etc.
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