François Hollande est bien parvenu à inverser la courbe du chômage : mais uniquement celle des affidés de la gauche-caviar. Le personnel de l’Élysée, déjà pléthorique, ne cesse d’enfler, alors que le gouvernement compte 37 ministères et autant de cabinets, et d’innombrables collaborateurs, conseillers. De bien nombreuses personnes pour les résultats que l’on connaît.
Le départ de la Première concubine de France n’avait été suivi par aucun dégraissage. Au contraire, François Hollande a recyclé – sans doute après les menaces de son ex-compagne – plusieurs personnes attachées jusque-là à Valérie Trierweiler. Ses trois conseillers ont rejoint le cabinet de François Hollande, comme ses deux gardes du corps, qui ont rejoint le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République).
Le photographe Stéphane Ruet a obtenu le poste de responsable de l’image du président ; l’ancien journaliste Patrice Biancone est devenu conseiller en charge des ONG ; Carole Tep a été affectée aux commémorations.
Depuis le début du mois de Mars, Aquilino Morelle, membre de la French-American Foundation et conseiller politique de François Hollande est secondé par un adjoint : Pierre-Yves Bocquet.
Inconnu du grand public, il est connu d’un petit cercle de bobos qui, de leurs beaux quartiers parisiens, s’encanaillent avec le « rap ». Cet énarque est en effet l’un des critiques de rap les plus connus, sous le nom de Pierre Evil. C’est lui qui désormais rédigera les discours du président de leur République. Il est l’auteur du livre Gangsta-rap, où il fait part de sa « fascination » pour cette sous-culture afro-yankee, glorifiant le viol, le racisme anti-blanc, l’argent facile, le trafic de drogues, etc.
Le gangsta rap est un style de musique créé vers la fin des années 1980 sur la Côte Ouest des États-Unis […].
Les thèmes fondateurs et récurrents du gangsta rap sont l’argent et la réussite, essentiellement financière ; les femmes, la drogue et son commerce, les meurtres et autres activités illégales, ce que désigne le terme « gangsta » issu de l’argot anglophone gangster. […]
Les premiers rappeurs gangsta étaient issus de gangs, et racontaient leur vie dans la violence. C’est une des raisons pour laquelle certains thèmes sont récurrents : la drogue, la haine de la police, le proxénétisme, l’argent, l’homophobie, la misogynie…
Extraits traduits de Fuck Tha Police, du groupe N.W.A, pionnier du gangsta-rap admiré par le nouveau parolier de François Hollande :
« Nique la police J’sors tous droit du côté sombre
J’suis un négro qui l’a mauvaise d’être marron
Et pas de l’autre couleur, les policiers Croient
Qu’ils ont l’autorisation de tuer une minorité
Nique cette merde, parce que je suis pas le genre qui se laisse
Par un enfoiré de merde avec un badge et un flingue […]
Ils fouillent ma caisse, cherchant des produits
Pensant que tous les négros vendent de la came
Vous préféreriez Me voir derrière les verrous […]
La scène du massacre
Je sais pas si c’est des Pédales ou quoi
Fouillant un négro et lui touchant les couilles
Mais sans leur flingue, ils ne sont rien
Ne tombe jamais sur un noir et un blanc
Parce qu’ils te casseront le cul en pleine rue
La police noire suce le flic blanc
Ice Cube tombera sur tous les enculés en uniforme bleu […]
Ces pourris de policiers sont tous effrayés
Un jeune négro sur le sentier de la guerre
Et quand j’aurais fini ce sera un cimetière
De flics morts à Los Angeles […]
Je suis sournois quand on me parle de crime
Eux je vais les éclater maintenant, pas la prochaine fois
Je fume l’enculé qui me mets les nerfs
Ou la salope qui me fais chier
Je suis un sniper avec un enfer d’armes
Je nettoie un flic ou deux, ils peuvent pas s’en tirer avec moi
Le putain de voyou Cinglé
Qui a le potentiel d’être mauvais comme pas possible
Alors je vais faire un tour,
Le chargeur plein pour ces Crétins
BOOM, BOOM un truc comme ça
J’en ai assez de ces putains de flics
L’un des fondateurs de ce groupe, ‘Eazy-E’, qui s’était largement inventé un passé de trafiquant de drogue, meurt du SIDA en 1995, laissant 7 enfants nés de 6 femmes différentes ; DJ Yella a abandonné le rap pour devenir producteur de films pornographiques ; Dr Dre est devenu producteur, sa fortune est estimée à plusieurs centaines de millions de dollars. Il a six enfants de quatre mères différentes ; l’un d’eux est mort d’une overdose à 19 ans.
De beaux exemples de fascination pour un proche conseiller du Président de la République exemplaire.
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