L’école juive hassidique « Yeshiva Toras Moshe » contrevenait à la législation éducative québécoise depuis de nombreuses années. Notamment :
« Les jeunes garçons d’âge primaire qui fréquentent la yeshiva n’avaient droit qu’à cinq ou six heures d’enseignement non religieux chaque semaine, soit des cours d’anglais et de mathématiques. Le reste de leur horaire hebdomadaire, qui pouvait atteindre 40 heures, était consacré à l’étude des textes sacrés du judaïsme. »
Mais, une entente est miraculeusement intervenue avec les autorités, juste avant l’ouverture imminente d’un procès. Jean Lemoine, avocat de l’école affirme que :
« la communauté [hassidique] est très contente ».
Éric Dufour, avocat représentant le ministère de l’Éducation, lui, « ne doute pas que ça fonctionne. »
Ce 4 novembre, il a été donné à cette nouvelle une importance considérable, puisqu’elle a été saluée par le ministre en charge de l’Éducation dans son intervention à l’Assemblée nationale.
La présence de communautés hassidiques au Québec a été à l’origine de nombreux problèmes ces dernières années, du trafic d’alcool public à Outremont :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=sIMfeZJR5-c[/youtube]
à l’agression d’une élue à Montréal :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=e-jWd7vRghE[/youtube]
et à la judaïsation de l’espace public via un antiféminisme parfaitement toléré :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yNOmBoXHh4A[/youtube]