L’information est stupéfiante ; elle pourrait sembler tirée d’un chapitre inédit du Camp des Saints. Elle est, hélas ! bien réelle : à Moosleerau, une famille suisse a reçu une lettre d’expulsion. Elle doit abandonner le logement municipal qu’elle habite pour laisser sa place à une famille de colons. Peu de temps après avoir déménagé, la famille Ottiger doit vider les lieux pour « accueillir » une famille d’étrangers, de prétendus « demandeurs d’asile ».
Dans cette petite commune d’une région de Suisse qui semblait épargnée par le fléau migratoire, dans le canton germanophone d’Argovie dans le nord du pays, la nouvelle a stupéfait la population. Les autorités du village prétendent qu’elles n’ont pas le choix. Jusqu’ici, elles avaient accepté de payer un tribut au canton pour échapper au fléau, mais ce dernier aurait menacé d’augmenter cette somme en cas de refus de « s’ouvrir à la diversité ».
C’est donc pour éviter de payer une taxe que les élus communaux ont choisi d’expulser la famille de la factrice des lieux. Alors que peu de logements sont disponibles sur place, la famille à quatre mois pour partir et devra avoir cédé sa place à des colons avant le printemps.
« Nous avons bien entendu exploré d’autres solutions mais nous n’avons rien trouvé. Comme cet appartement est le seul que la commune possède, nous n’avons malheureusement pas eu le choix »
a prétendu un conseiller communal, Daniel Dätwyler.