Faute de les mettre hors d’état de nuire de façon permanente et d’éviter totalement le risque de récidive, les députés portugais ont approuvé en première lecture ce jeudi un texte validant la création d’un fichier des individus condamnés pour des agressions sexuelles et viols sur des mineurs.
Contrairement à la France, où des centaines de milliers de personnes, notamment des nationalistes fichés en dehors de tout crime, où les fichiers se révèlent in fine inefficaces pour prévenir les crimes, les parents d’enfants portugais âgés de moins de 16 ans auront accès à ce fichier. Cela leur permettra de connaître l’éventuelle présence de pédocriminels dans leur zone d’habitation ou sur leurs lieux de vacances.
Bien que des mesures plus efficaces et radicales auraient pu – dû – être adoptées, cette loi a provoqué les vives protestations de l’extrême gauche et des libéralistes, défenseurs habituels des criminels contre les victimes. Les protecteurs des pédocriminels ont aussi critiqué le fait que des individus condamnés avant l’adoption de la loi soient intégrés au fichier.