Tels Voltaire ou Jules Ferry glorifiant la colonisation et la mission civilisatrice de l’homme blanc en Afrique, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’est rendu au Niger. Le néo-colonialiste y a annoncé la construction de centres visant à accueillir les « migrants », nombreux à passer par le Niger avant de tenter d’attaquer l’Europe, pour les dissuader de partir vers le Vieux Continent et pour leur offrir des opportunités économiques sur place.
Pour le gouvernement paternaliste de Manuel Valls, les gouvernements africains seraient donc incapables de s’occuper eux-mêmes de leurs problèmes et de leurs populations, à tel point qu’il est nécessaire d’aller en Afrique investir des millions pour suppléer à ces manquements. C’est pourtant le même gouvernement qui dénonce en permanence la colonisation de l’Algérie où les Blancs bâtir un pays à partir de rien, construisirent des routes, des écoles, des hôpitaux dans une région envahie pendant plusieurs siècles par des populations étrangères arabes l’ayant ruinée. À l’origine, c’est pour lutter contre la piraterie et l’insécurité, la réduction en esclavage de Blancs par les pirates islamistes, déjà, que les Français étaient intervenus.
« Les centres que l’Union européenne se propose de mettre en place dans le cadre d’une démarche conjointe avec le Niger doivent être l’occasion de porter des politiques ambitieuses de développement pour les migrants et pour les États »,
a déclaré le colonialiste Bernard Cazeneuve après un entretien avec le président nigérien Mahamadou Issoufou. Un premier centre test ouvrira à Agadez. D’autres projets sont déjà à l’étude à Arlit et à Diffa. Si Bernard Cazeneuve a annoncé ces ouvertures en bénéficiant d’une large couverture médiatique, il est resté totalement mué sur la logistique. Rien n’a été précisé quant au financement de ces centres, dont il semble déjà acquis qu’ils seront financés en intégralité par les Européens.