Le réalisateur et producteur juif Oliver Stone a annoncé qu’il abandonnait la réalisation du film consacré à Martin Luther King.
« Mon implication dans le projet MLK est terminée. J’ai réécrit complètement le scénario, mais les producteurs ne l’ont pas accepté »
a-t-il fait savoir, alors que les États-Unis célèbrent le Jour de Martin Luther King. Si Steven Spielberg – l’un des producteurs du film – s’est rarement montré adepte du respect de la vérité historique (La Liste de Schindler, Amistadt, Empire du Soleil, Lincoln), ce n’est pas le cas d’Oliver Stone. Or, les ayants-droits de Martin Luther King s’acharnent à perpétuer un mythe qui a pourtant depuis longtemps était dénoncé par de multiples témoins de l’époque, des écoutes comme les recherches historiques. Le film aurait évoqué le Martin Luther King mythomane, dont plusieurs centaines de pages de sa thèse sont issues de plagiat, comme la plupart de ses travaux et jusqu’à son célèbre discours « I have a dream », un pasteur qui trompait son épouse avec de multiples femmes, détraqués sexuels poussés par des pulsions (l’un de ses biographes évoque pudibondement une « faiblesse pour les femmes »), pleurnichant pour réclamer des « réparations » pour les Noirs pour avoir été sortis de la misère africaine, agent communiste traître à sa patrie qui bénéficia de toutes les protections… Loin, trop loin du mythe enseigné encore dans les écoles américaines, célébrant un imposteur qui bénéficie d’un jour férié depuis plus de 30 ans.
« On m’a dit que les ayants droits et la communauté noire “respectable” qui protège sa mémoire ne l’accepteront jamais. Ils étouffent l’homme et la vérité. […] Je pleure pour vous, Martin. Vous êtes toujours une source d’inspiration pour vos compatriotes – mais certainement pas un saint »
a précisé Oliver Stone.
Deux autres films qui devaient être consacrés à Martin Luther King, Memphis de Paul Greengrass et Selma de Lee Daniels, ont également été arrêtés.
« Dans sa biographie de 1989 And the Walls Came Tumbling Down, le compagnon de lutte, confident et meilleur ami de King, le pasteur Ralph Abernathy, qui était avec lui la nuit où il a été assassiné, raconte ses dernières heures. Après avoir prononcé un discours en fin d’après-midi, King accompagne une femme chez elle où il reste jusqu’à une heure du matin. En rentrant au motel où il loge, il ramasse une prostituée. Comme elle ne veut pas baiser avec lui dans la chambre qu’il partage avec Abernathy, il loue une seconde chambre où il l’amène. Une troisième femme, à qui il avait donné rendez-vous, se présente entre-temps à la chambre où dort Abernarthy. Lorsqu’il y revient, après une relation sexuelle avec sa prostituée, une violente dispute éclate avec la femme qui l’attend. Il la frappe si fort au visage qu’elle est projetée de l’autre côté du lit, rapporte Abernathy. Ces révélations ont soulevé la colère et l’indignation de la communauté noire américaine qui a ostracisé le pauvre Abernathy jusqu’à sa mort. »
rappelait il y a quelques mois le journaliste Normand Lester.
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