« La grande majorité des coupables [sic] n’est plus de ce monde, et nous l’avons fait nous-mêmes »
Sûr de lui-même et dominateur, Itzhak Aviran, ancien ambassadeur de l’État criminel en Argentine, a révélé et revendiqué le fait, dans un entretien à l’Agence juive d’information, que l’entité sioniste avait assassiné plusieurs personnes soupçonnées, sans preuve ni procès, d’avoir participé à des attentats en 1992 et 1994 à Buenos Aires. Ces propos et ces méthodes ignobles ont conduit l’Argentine, pays pourtant largement soumis à la forte communauté juive qui y réside, à élever une protestation officielle.
« S’ils avaient coopéré avec la justice argentine, comme l’exigent les traités internationaux, peut-être que les coupables seraient en train de purger une peine de prison pour les crimes, et les familles des victimes pourraient avoir le sentiment que la justice qu’ils réclament depuis des années a été rendue »
a rappelé le ministre des Affaires étrangères, Hector Timerman, lui même juif, qui a dénoncé des déclarations « d’une extrême gravité ». Il a enfin rejeté l’entité sioniste hors des pays civilisés :
« L’Argentine rejette de manière catégorique qu’un pays puisse condamner et assassiner une personne sans qu’un procès démontre sa culpabilité. Comme tous les pays civilisés, l’Argentine veut la justice et rejette la vengeance ».
Tout le contraire d’Israël en somme.
Malgré la gravité des faits, ce n’est que le chargé d’affaire de l’ambassade sioniste qui est convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères : Israël continuera, ici encore, à violer les règles élémentaires de la morale comme des lois internationales.