« Ce mouvement des populations des régions sans bien-être vers celles à bien-être, est un phénomène qui fait son apparition dans le monde entier, et les nations se voient dans la nécessité de protéger leur existence contre une invasion bien plus dangereuse qu’une conquête armée. […] Ainsi la restriction de l’immigration devient une nécessité vitale, à moins de consentir […] à voir notre propre descendance entièrement remplacée par des étrangers à cause de la plus grande fécondité des nouveaux venus. Une population mélangée non seulement trouble l’unité de l’action nationale, mais conduit à une lutte de civilisations contradictoires et même de langues. […] La grande masse de nos étrangers demeure étrangère. […] La déportation des étrangers entrés illégalement, et de ceux tombés à la charge de la communauté ou se livrant à des actes antisociaux, devient d’une grande importance. […] Un patriotisme avisé ne permet pas d’augmenter chez nous la proportion déjà trop forte de gens de couleurs. Les restrictions sont à l’ordre du jour. »
Madison Grant, 1926.