« Par bonheur, il faut le répéter, les nations meurent difficilement. Quand elles veulent vivre, elles peuvent guérir. Elles doivent avoir le courage de vérifier les titres de leurs dieux et lorsqu’ils sont reconnus faux, les renverser. Ils arrive un moment où, pour leur salut, l’hérétique ne suffit pas, s’il n’est pas suivi de l’iconoclaste. De toutes les idoles de la démocratie, la plus “sacrée” est le suffrage universel. Énonçons donc simplement cette proposition que le suffrage universel n’existant point de toute éternité, il pourrait bien se faire qu’un de ces jours, il fût aboli… »
Charles Benoist.