Les Héros d’autrefois nous convient à leur foi…
À l’opposé des modèles décadents mis en avant par le système, c’est aux nationalistes de conserver le souvenir des héros de l’Histoire de France dont l’exemple nous est utile dans les combats à mener.
À notre époque d’inversion de toutes les valeurs qui font la grandeur et la dignité de l’homme, on ne présente en modèle à la jeunesse de notre pays que des milliardaires pourris et de grands noirs américains jouant au basket. Il faut que la France soit tombée bien bas pour oublier ainsi tous les héros, toutes les batailles qui ont fait son histoire au cours des siècles et que chaque enfant devrait connaître et respecter. C’est le récit du combat de deux de ces hommes que nous voulons ici vous conter. Ces deux héros auraient pu, comme tant d’autres, tomber dans l’oubli si leur plus grand adversaire ne les avait rendus, par ses écrits, immortels.
Lucter et Drappès
C’est en effet César lui-même (ou plutôt Hirtius, son secrétaire) qui dans le livre VIII de la Guerre des Gaules nous parle de Lucter et de Drappès. La vie et le combat mené par ces deux chefs celtes sont le parfait symbole de cet esprit qui s’est transmis de la Gaule à la France, de ce génie de la race qui a fait la force et la grandeur de notre patrie. En 51 avant Jésus-Christ, la Gaule semblait vaincue après la reddition de Vercingétorix et la prise d’Alésia par les Romains. Beaucoup de chefs et de guerriers s’étaient résignés et avaient déposé leurs armes pour se soumettre à César. Il restait pourtant encore de ces hommes qui n’acceptent pas la fatalité et qui avaient décidé de se battre jusqu’à la mort. À peine Dumnac, le chef des Andécaves, venait-il de succomber avec vingt mille de ses hommes sur les bords de la Loire que Lucter le Cadurque, bras droit de Vercingétorix, et Drappès le Sénon concevaient le projet de poursuivre la lutte et de porter la guerre dans la Province, c’est-à-dire dans un territoire considéré comme romain. De très nombreux combattants isolés les rejoignirent (on parle de cinq mille hommes), attirés par le pouvoir et la force qui émanaient de ces chefs irréductibles. Les Romains s’inquiétèrent de cela et le légat Caïus Caminius se lança à leur poursuite avec ses deux légions. Lucter, qui se savait suivi, comprit l’impossibilité d’attaquer la Province avec une armée ennemie à ses trousses. Il changea donc de tactique et décida de se retrancher dans son propre pays afin d’y guetter une occasion plus favorable. Il y avait dans le territoire des Cadurques (actuel département du Lot) une place remarquablement défendue par la nature même des lieux. C’était un socle élevé de rochers escarpés de tous côtés. Tout en bas, une rivière partageait la vallée qui ceinturait presque entièrement cette montagne sur laquelle était posée cette place forte (oppidum) qui avait pour nom Uxellodunum. Lucter s’arrêta là, car la ville dépendait de son pouvoir et il savait que ses hommes avaient foi en leur chef. Les forces du légat romain étaient insuffisantes pour encercler complètement l’oppidum. Il dépêcha des messagers à César pour que celui-ci lui envoie des troupes supplémentaires. Lucter savait que le siège serait long et difficile mais il attendait l’hiver (on était alors en juillet) car c’est à cette période que le général ennemi devait rentrer à Rome pour y présenter le bilan de sa campagne.
Ces hommes indomptables
Tous les projets de César pouvaient échouer si Uxellodunum tenait jusque-là et surtout elle risquait de devenir un exemple et de relancer la résistance.
Lucter fit plusieurs sorties pour ravitailler en blé l’oppidum. Lors de l’une d’elles, lui et ses hommes furent surpris par des soldats. Il voulut lutter mais Drappès le força à partir pour qu’il puisse poursuivre le combat et se sacrifia pour protéger sa fuite. Les Romains l’arrêtèrent et l’interrogèrent. Il refusa de parler et même de s’alimenter, ce qui provoqua sa mort en captivité. César arriva, à étapes forcées, depuis le pays des Carnutes. Il avait donné l’ordre au légat Caïus Fabius et à Quintus Calenus de le rejoindre avec leurs hommes, car malgré la perte de leurs chefs et du convoi de blé, les Gaulois tenaient toujours. Au total, ce sont près de vingt mille légionnaires qui encerclaient la place forte. Le général romain savait que les défenseurs avaient assez de blé alors il porta ses efforts à essayer de les priver d’eau. Pour cela, il devait atteindre l’unique fontaine qui coulait près de la muraille de la ville, trop en contrebas pour que les Gaulois aient pu l’inclure dans leur système de fortifications, trop loin pour que les machines de guerre romaines en interdisent- l’accès. Il fit construire une tour pour y poster des archers qui empêcheraient les défenseurs de venir y puiser de l’eau. Mais ceux-ci, grâce à une héroïque attaque, réussirent à y mettre le feu et à la détruire. César sut alors que seule la ruse lui donnerait la victoire. Des recherches dans les environs lui permirent de découvrir le moyen de capter les filets d’eau souterrains qui alimentaient la fontaine et d’en détourner le cours. Quand ils virent la fontaine se tarir, les Gaulois crurent que leurs dieux ancestraux les avaient abandonnés et se rendirent désespérés aux Romains. César appréciait la vaillance de ces hommes indomptables qui avaient rejeté le joug de l’esclavage mais il était décidé à faire un exemple qui découragerait à jamais toute velléité de résistance en Gaule occupée et c’est pour cela qu’il fit couper les deux mains à tous les hommes en âge de porter les armes.
Quant à Lucter, il mena une existence d’homme traqué. Pourchassé par les Romains à travers toute la Gaule, il se réfugia chez un chef arverne qu’il croyait son ami mais qui le livra pourtant à ses ennemis. Il partit alors en captivité et nul ne sut jamais ce qu’il advint de lui. La magnifique et tragique histoire de Lucter et de Drappès est aujourd’hui oubliée de tous. Aux enfants de France, les laquais d’une éducation dite nationale préfèrent donner comme modèles des homosexuels sidaïques ou des assassins africains à la Mandela que des chefs de guerre gaulois servant jusqu’à la mort leur peuple et leur terre.
Les « sentinelles avancées de l’insoumission »
C’est à nous, nationalistes, de conserver le souvenir de ces héros dont l’exemple doit nous servir pour nos combats futurs. C’est par quelques phrases de Lucter lui-même que nous voudrions finir. Celles-ci sont rapportées par une légende locale1. Elles viennent de notre plus lointain passé et montrent la pérennité de notre combat.
« La servitude ne saisit que les lâches qui, secrètement, dans leur cœur, se résignent à elle. […] Sentinelles avancées de l’insoumission, nous resterons debout, à la fois menace et défi, dans l’attente du jour de la reconquête ».
« Puisse être voué aux tourments infernaux, le premier qui parlerait de se rendre. L’histoire n’aide que ceux qui commencent par s’aider eux-mêmes ; chacun est comptable de sa propre gloire. Faisons hardiment ce que nous dicte notre amour de la liberté. Que les dieux disposent du reste ! »
« Qu’importent les Destins pourvu que l’esprit de la liberté continue à bouillonner dans les cœurs ! Il trouvera toujours une issue par laquelle il modifiera l’avenir d’une façon imprévisible et nul ne peut dire l’histoire de la nouvelle aurore. Il n’y a de défaite absolue que pour celui qui perd la confiance en lui- même. Mais les graines enfouies dans le sol, au pied de l’arbre dépouillé, portent en elles la promesse des résurrections. »
A.N.F.
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1 Légende rapportée par Robert Martinot dans Légendaire du Quercy, Editions quercynoises, Saint-Céré, 1984.