Bergoglio ami des rabbins et des migrants, ennemi de l’Occident par Jérôme Bourbon
L’année vient à peine de commencer que Jorge Mario Bergoglio a déjà multiplié les initiatives mondialistes, syncrétistes, œcuménismes et cosmopolites. Le jour de l’Épiphanie, il a publié une courte vidéo d’une minute trente où l’on voit se succéder à l’écran quatre personnes, une bouddhiste disant « Je mets ma confiance en Bouddha », un juif déclarant « Je crois en Dieu », un “prêtre catholique” en clergyman affirmant «Je crois en Jésus-Christ » et un mahométan assurant : « Je crois en Dieu, Allah ». Et les quatre de répéter : « Je crois en l’amour ». Puis François, assis à son bureau, déclare : « Beaucoup pensent de manières différentes, ressentent les choses différemment, cherchent ou rencontrent Dieu de diverses manières. Dans cette multitude, dans cet éventail de religions, nous avons une seule certitude pour tous : nous sommes tous enfants de Dieu. » La seule certitude pour celui qui se prétend chef des catholiques n’est pas la divinité du Christ et de l’Eglise mais seulement que tous les hommes sont enfants de Dieu ! Et le successeur de Benoît XVI de proposer comme intention de prière du mois dans le cadre de son jubilé de la miséricorde fêtant les cinquante ans de Vatican II « que le dialogue sincère entre les hommes et les femmes de différentes religions porte des fruits de paix et de justice ». L’on voit alors apparaître à l’écran, dans l’ordre, un bouddha, un chandelier juif à sept branches, l’Enfant Jésus (qui n’apparaît qu’en troisième position) et un chapelet mahométan. On voit aussi François recevoir un bouddha d’un moine tibétain, étreindre amoureusement des rabbins, embrasser un prélat orthodoxe. Peut-on aller plus loin dans le syncrétisme et l’apostasie ? François signifie par-là que les oppositions dogmatiques et doctrinales entre les différentes religions ne revêtent aucune importance, ne présentent aucun intérêt et que ce qui compte c’est le culte de l’homme. Ce n’est certes pas ainsi Charles Martel, d’un saint Louis ou d’une sainte Jeanne d’Arc ! Dans l’apostasie générale, dans la destruction des familles, de la morale, de la civilisation, on ne dira jamais assez le rôle détestable des intrus du Vatican depuis plus d’un demi-siècle qui favorisent le confusionnisme, le relativisme, la perte de la foi et qui de surcroît encouragent ouvertement l’invasion et la colonisation du Vieux Continent.
Le 11 janvier, François présentait en effet ses vœux au corps diplomatique et quasiment toute son allocution a été consacrée aux migrants parés de toutes les qualités, sans cesse plaints et choyés. Mais l’occupant du siège de Pierre n’eut en revanche pas un mot sur ces femmes allemandes, suisses, suédoises, autrichiennes, violées et violentées par ces mêmes migrants. Alors que ces faits étaient déjà de notoriété publique au moment où il s’exprimait, il n’eut pas un mot pour déplorer ces agissements criminels ni pour manifester sa compassion pour les victimes.
Suite de l’éditorial de Jérôme Bourbon dans le Rivarol n° 3219 du 21 janvier 2016