Après le discours d’Yvan Benedetti, porte-parole du PNF et directeur de Jeune Nation, prononcé à Madrid à l’occasion du déplacement de la délégation nationaliste française aux différentes commémorations du « 20N », nous publions le discours d’Hélène Grimaldi, présidente du Cercle Franco-Hispanique, prononcé le samedi 17 novembre au siège de la Vieille Garde de la Phalange espagnole.
Chers amis, camarades
Merci à Yvan Benedetti, d’être resté l’ami fidèle d’Olivier Grimaldi et merci à Manuel Andrino de nous accueillir si chaleureusement.
Je vais m’exprimer en langue espagnole pour faire honneur à ceux qui nous reçoivent, je leur demande qu’ils soient indulgents sur la maladresse de mon expression orale.
Nous avons en France un président de la république qui a récemment porté les propos suivant :
« L’Europe est face à un risque : celui de se démembrer par la lèpre nationaliste.
Je suis fière de vous annoncer que je suis une lépreuse car je suis nationaliste et que mon Roi, le roi Saint Louis, fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, née à Palencia en Castille, était celui qu’on appelait « le roi des lépreux »
Ce Roi mort en croisade, canonisé par le pape Boniface VIII en 1297, c’est ce Roi que nous honorons que nous aimons et dont nous sommes les fils : nous les « lépreux », nous les nationalistes et populistes espagnols et français !
Le populisme c’est le cri des peuples qui ne veulent pas mourir.
Soyons fiers de ne pas nous résoudre au déclin de nos pays, à la perte de leur souveraineté
Comme le Roi Saint Louis, le général Franco est lui aussi, parti en croisade. En croisade contre le bolchevisme et c’est pour cela que ceux là qui sont revenus au pouvoir par des chemins détournés veulent aujourd’hui se venger d’une victoire remportée par les vivants en s’attaquant aux morts.
Mais ils ne savent pas que pour nous Nationalistes, il n’y a pas de mort. Il y a une entrée dans la vraie vie et que ceux qui ne sont pas visibles ne sont pas absents.
C’est pour cela qu’on dit en parlant de ceux qui ont été rappelés à Dieu : « Presente » !
Emmanuel Macron s’est dit « frappé par la ressemblance entre la situation actuelle en Europe et celle des années 1930 »
Il a raison parce que, comme en 1934, en France comme en Espagne, nous vivons sous un régime de terreur dans lequel l’opposition n’a pas droit de parole.
En France, nous avons la loi Gayssot, et en Espagne, vous avez cette loi de mémoire adoptée en 2007 à cause du juge Garzon.
Aujourd’hui, cette loi qui aboli la loi d’amnistie votée en 1977 va être réformée avec la création d’une « commission vérité ». En réalité, cette commission mensonges permet à M Garzon de changer le sens du mot histoire.
Mémoire ne vaut pas histoire. La mémoire est fragile, l’histoire est une science. Cette commission est une imposture de plus qui ne vise qu’à entretenir la haine, à diviser les peuples contre eux-mêmes pour mieux régner.
Le gouvernement étudie les moyens de rendre « illégales » les organisations « qui selon eux font l’apologie du franquisme » comme la Fondation Francisco Franco. Ils installent l’idée d’apologie du franquisme comme si c’était l’apologie du nazisme. C’est la même idéologie, la même instrumentalisation. Vous verrez que dans quelques temps, ils demanderont réparation. Et qui dit réparation dit compensation financière… la preuve, c’est que Garzon a fait appel à l’ONU pour juger le Franquisme.
Mais qu’est-ce que l’ONU a à voir dans l’histoire interne de l’Espagne ?
Quand on ne craint pas la vérité, on l’affronte, on ne la supprime pas. Mais c’est gens là sont des lâches qui ne sont pas des soldats.
Pourquoi la priorité de Pedro Sanchez, socialiste, en minorité aux Cortes, arrivé au pouvoir en juin dernier, est de demander l’exhumation du corps du Chef de l’Etat, alors que les questions d’ordre social, économique et sociétal sont urgentes ?
Parce qu’en créant une discussion idéologique de gauche, Pedro Sanchez divise les Espagnols et cache son incompétence à résoudre les vrais problèmes
L’exhumation du corps de Franco n’est qu’une entrée en matière puisque suivra la question de la tombe de Jose Antonio Primo de Rivera et celle de la Croix de 150 mètres de haut qui surplombe cette vallée dont nous avons déjà un prémice de réponse puisque Podemos en a déjà demandé la destruction au PSOE.
Pour préparer les négociations de voix en vue des élections municipales et européennes du26 mai 2019, le PSOE minoritaire au Parlement avec seulement 85 des 350 sièges de députés, Podemos disposant de son côté de 71 élus, chacun a besoin de l’autre et donc je vous laisse à penser la suite…
Les marxistes de Podemos, bien présents en Catalogne, veulent faire plaisir aux catalans qui préfèrent accueillir les 47.000 migrants entrés en Espagne en 2018 plutôt que les touristes qui eux, sont une ressource financière contrairement aux autres qui ne sont que ruine. L’Espagne est devenue la première porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe.
Pedro Sanchez a même été jusqu’à promettre à Torra et à Junqueras que s’ils approuvaient son budget, il ferait retirer de la Catalogne la Garde Civile et la police nationale.
Nous assistons à la saturation du marché électoral espagnol avec une surproduction de jeunes politiciens, de bonne gueule mais sans expérience politique au sens propre du terme. Ils ne font que du markéting au service d’une grande entreprise mondialiste en accord ou pas avec leurs idées personnelles, s’ils en ont.
Macron, Sanchez, Iglesias et les autres en sont l’illustration. Avec leurs épouses, ils participent au concours de tenues, de vie privée, etc. à travers les magazine « people ».Le peuple n’est plus dupe de cette tromperie. C’est pourquoi, il ne faut pas s’étonner du réveil des nations.
Nous qui sommes là parce que « quand tous trahiront nous resterons
Fidèles », nous lutterons contre le mythe du veau d’or, le règne de l’argent avec ses banquiers et ses institutions.
Nous avons – nous Nationalistes, Populistes – nous les Lépreux, un don qui nous a été confié c’est la Science transcendantale qui porte vers l’Universalité. C’est vers cette science que José Antonio Primo de Rivera voulait que chaque Espagnol ait un droit d’accès.
C’est ce que nous souhaitons pour toutes les nations européennes que cela plaise ou pas à messieurs Macron et Sanchez.
C’est par le sang versé que cette réalité a déjà vu le jour.
A commencer par celui de notre Seigneur Jésus Christ, vrai Dieu et vrai Roi pour qui nous ne perdrons pas l’honneur et la dignité dans laquelle Il nous a rétablis.
Notre honneur s’appelle fidélité. Fidélité à Jose Antonio Primo de Rivera, fidélité à Francisco Franco, por Dios, la Patria, Pan y Justicia !
Hélène Grimaldi, Cercle Franco-Hispanique